Actualités visibles 11 à 20 sur 58
30/08/2022
Partager :
Pour sa 15e édition, le salon Produrable aura lieu les 13 et 14 septembre 2022. C’est un événement organisé avec le soutien des ministères de la Transition écologique et solidaire, mais également de la Cohésion des Territoires. Produrable regroupe plus de 450 acteurs et collabore avec les principaux réseaux professionnels et médias.
Produrable est un salon dédié au développement durable et à la responsabilité sociale des entreprises, ou RSE. Il est organisé avec le patronage du ministère de la Transition écologique et solidaire. Il s’agit du plus grand événement européen, réunissant différents intervenants dans le domaine de l’économie durable. Cette année, le salon Produrable aura lieu au Palais des Congrès de Paris.
Cet événement consiste en un ensemble de conférences et d’activités de networking, le tout réparti sur deux jours. Le sujet évoqué tourne ainsi autour des thèmes relatifs à la RSE et la responsabilité sociale des marques, ou RSM.
Produrable collabore avec les principales sociétés spécialisées dans la gestion des DEEE ainsi que les médias spécialisés dans le domaine.
Aujourd’hui, on évoque de plus en plus le concept de Responsabilité Sociale des Entreprises, sans vraiment connaître son origine.
Il existe plusieurs origines expliquant la naissance du concept de la RSE. On mentionne fréquemment plusieurs mouvements ou courants, jugés comme à l’origine de la RSE telle qu’on la connaît aujourd’hui. En réalité, le concept de la RSE est né à partir des années 1960 dans la littérature consacrée aux entreprises.
Mais avant cette première apparition dans le monde de l’économie des entreprises, le XVIIIe siècle a déjà employé ce concept. En effet, la RSE est née de la doctrine sociale de l’Église catholique au travers de l’encyclique De Rerum Novarum. Il s’agit de la première encyclique à se pencher sur la question sociale. Celle-ci dénonce la concentration des richesses entre les mains de la bourgeoisie et des patrons qui versent des salaires insuffisants. Un début de RSE que l’on doit au pape Léon XIII, le pape « social ».
Le salon Produrable vise un objectif précis : « sauver nos biens communs pour garantir le bien commun ». Selon les constats, il existe bel et bien des solutions pour :
Quatre scénarios de transformation ont été avancés par l’ADEME et qui partent tous du même principe, à savoir : modifier les modes de consommations, d’aménagement du territoire, des technologies et des investissements productifs.
Un choix s’impose. En effet, choisir, c’est arbitrer, c’est innover, c’est prendre des risques, c’est oser les ruptures, c’est renoncer. Il faut donc du courage pour parvenir à une transformation.
D’ailleurs, certains précurseurs s’y sont déjà risqués avec succès. Tel est par exemple le cas de Biocoop qui a supprimé les bouteilles en plastique de ses rayons depuis 2 ans. Citons aussi le Maire de Loos en Gohelle qui, depuis 15 ans, développe la ville pilote du développement durable.
Pour sa 15e édition, Produrable évoquera le courage de ceux qui ont su s’engager dans cette voie pour atteindre cet objectif.
Le programme se déclinera selon 12 univers et parcours thématiques :
Ce sont plus de 8 000 visiteurs qui sont attendus sur cette nouvelle édition. Cette dernière ne regroupera pas moins de 450 intervenants, 55 startups et 280 partenaires et exposants à travers plusieurs temps forts.
Parmi ces derniers, on compte trois grandes plénières :
À cela, s’ajoutent deux plaidoyers :
Sans oublier les 5 master class, animées par des experts, qui seront proposées la veille de l’évènement, dans les locaux de BPI France :
À noter : le nombre de places est limitée à 20 participants par master class.
Le salon Produrable aura lieu au Palais des Congrès de Paris — VIPARIS. Il s’agit d’un site de congrès et d’exposition, facile d’accès, qui se trouve à deux pas des Champs-Élysées et de la tour Eiffel.
Ce quartier propose une offre de shopping haut de gamme et des zones de restauration très variées. Les petits comme les grands pourront profiter pleinement d’une offre de loisirs divers à savoir : le cinéma, les spectacles, les comédies musicales et autres activités au programme.
Naturellement, les lieux sont adaptés pour les personnes en situation de handicap. En effet, elles bénéficieront de places de stationnement adaptées et réservées. À cela s’ajoutent des ascenseurs qui desservent tous les niveaux et des sanitaires adaptés. Elles auront aussi à leur disposition une boucle à induction magnétique dans les amphithéâtres « Havane », « Bleu » et « Bordeaux ». Des espaces privatisables sont accessibles aux personnes à motricité réduite.
Produrable c’est l’occasion pour vous de participer au plus grand événement professionnel consacré aux acteurs et métiers pour la RSE. Vous aurez ainsi l’opportunité de :
De même, vous profiterez de programmes de qualité et ciblés avec des intervenants à la pointe de leurs sujets.
C’est aussi une occasion de nouer des partenariats forts.
Vous pouvez aussi vous appuyer sur une équipe réactive et à l’écoute de vos besoins autour d’un événement business engagé et cohérent.
Sachez que le visitorat de Produrable est notamment constitué de décideurs d’entreprises privées, à plus de 70 %. Les entreprises publiques, administrations, éco-organismes et ONG s’y déplacent également. Le top management représente environ les 2/3 des visiteurs du salon.
La 15e édition de Produrable se révèlera être le lieu incontournable pour les professionnels de l’environnement, mais aussi des personnes désireuses d’en connaître plus sur le sujet.
En parallèle du salon Produrable, vous aurez l’occasion d’assister à de grands événements marquants.
Cet événement est à l’initiative de la LINKUP FACTORY et Produrable. Il est soutenu par la MAIF, M6 PUBLICITÉ, IMEDIA CENTER et l’Union des marques.
Il met en avant les marques passant du statut d’acteur responsable à celui d’acteur contributeur au développement durable. L’enjeu est de nourrir leur positionnement classique avec des engagements utiles aux objectifs du développement durable.
Le lauréat de cette 5è édition sera révélé le 13 septembre 2022.
Cet événement se déroule en collaboration avec l’association de BPI France et Produrable. Il est organisé pour la 7e année successive autour d’un appel à candidatures sur le thème « Osez les transformations durables ». La présence des startups est sollicitée sur les Pavillons BPI France. Au programme, vous trouverez :
07/07/2022
Partager :
Quand les ressources de la terre seront-elles épuisées ? Voilà bien une question qu’on doit se poser pour savoir dans quel chemin s’engage l’humanité et quelles sont les actions qu’elle doit entreprendre. L’ONG Global Footprint Network calcule chaque année la date du jour du dépassement. Cet institut de recherche se penche ainsi sur la consommation des ressources limitées de la terre.
On parle de Jour du dépassement lorsqu’un pays a consommé toute l’énergie et toutes les ressources que la Terre est en capacité de produire dans une année.
Il caractérise la pression que l’humanité exerce sur l’écosystème.
Pour mieux comprendre, retenons qu’à partir de cette date, nous vivons déjà au-delà des ressources que la planète est en mesure de fournir. L’humanité vit donc le reste de l’année en négatif en matière de réserves naturelles. On peut également dire que l'humanité vit alors à crédit. Elle consomme plus que ce que la Terre produit.
Depuis l’année 1970, année du premier calcul du jour du dépassement, cette date est chaque année de plus en plus proche.
Ce jour avait, par exemple, avancé de 3 mois en 1996 (30 septembre), par rapport à celui de 1970 (30 décembre). En 2020, cette date a avancé de 4 mois par rapport au jour du dépassement pris en compte en 1970.
Pour la France, le jour du dépassement était le 5 mai pour l’année 2022. Cette date a été mise en avant par l’organisation environnementale WWF et correspond au moment où la terre n’est plus en capacité de restaurer les ressources de façon naturelle pour l’année en cours.
La planète n’est plus en mesure d’absorber les émissions de gaz à effet de serre de la population mondiale. Surtout si cette dernière adopte le même mode de vie que les Français.
Le jour du dépassement de la France pour 2022 présente une avance de 5 mois en comparaison avec celui de 1961, selon les précisions de WWF. Toutefois, cette ONG estime que le pays a la capacité et les moyens de faire mieux.
Cela dit, malgré ces statistiques effrayantes, il se pourrait que le jour du dépassement recule de 25 jours d'ici à 2027 si les efforts écologiques sont maintenus. Il faut pour cela qu’un plan de « planification écologique » proposé par l’ONU soit mis à exécution sous le nouveau mandat d’Emmanuel Macron. Il a effectivement promis « Une grande nation écologique ».
Parmi les objectifs de ce plan, selon les indications de WWF, on peut notamment citer :
La première cause de cet épuisement des ressources est la surconsommation. Elle impacte directement la biodiversité, dont l’exploitation démesurée des ressources végétales et l’extinction des espèces animales. Il y a également des ressources qui ne sont pas renouvelables. Il s’agit notamment des matières premières minérales et des combustibles fossiles.
D’après un rapport publié par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), d'ici à 2050, l’être humain aura consommé près de 140 milliards de tonnes de minerais. Dans les pays riches, les chiffres sont encore plus effrayants. Pour le cas par exemple des États-Unis, du Qatar et de l’Australie, les ressources naturelles dépensées avoisinent les 40 tonnes par habitant et par an tandis qu’elles tournent autour de 15 tonnes pour la France, l’Allemagne et l’Italie.
Les causes de cet épuisement sont multiples et ne sont pas sans conséquences. Parmi elles, on peut notamment évoquer :
Les impacts de l’épuisement de ces ressources naturelles sont énormes pour l’écosystème.
Ils peuvent en effet être terribles pour la planète et tous les êtres vivants. On peut évoquer :
Que des effets dévastateurs !
Sur la base de plus de 3 millions de données réparties sur 200 pays, l’ONG Global Footprint Network, située en Californie, procède chaque année au calcul du jour du dépassement. Pour cela, ces experts divisent la biocapacité de la planète par l’empreinte écologique de l’humanité.
On entend par biocapacité la quantité globale de la capacité régénérative de la biosphère pour répondre aux besoins humains. Quant à l’empreinte écologique, il mesure la quantité de surface terrestre bioproductive nécessaire à la consommation.
La somme de ce calcul sera ensuite multipliée par le nombre de jours dans une année, soit 365 jours. Pour le cas de 2021 par exemple, le jour du dépassement a été le 29 juillet où il aurait fallu 1,7 planète pour être à la hauteur des besoins écologiques.
En comparant avec le jour du dépassement de la France 2022, notons qu’un recul a été constaté en 2020, plus précisément en raison de la pandémie pendant laquelle presque tous les pays du monde ont fait face à des confinements successifs. Le jour du dépassement a effectivement eu lieu 3 semaines plus tard que l’année précédente.
En plus du confinement, le ralentissement de l’économie en 2020 explique également ce décalage. On a pu remarquer une réduction considérable de l’émission de CO2. Il y a aussi eu une déforestation moins conséquente durant cette période. Toutefois, ce bon résultat restera temporaire si des solutions pertinentes ne sont pas entreprises une fois que l’économie aura réellement repris.
Avec une méthodologie et des techniques affinées chaque année, il est devenu plus simple et plus rapide, mais aussi plus fiable de déterminer le jour du dépassement de chaque année pour chaque pays.
Pour le cas de la France, voici une petite liste des jours de dépassement depuis 1970 afin que vous puissiez les comparer :
Dans tous les cas, on attend beaucoup du nouveau quinquennat d’Emmanuel Macron. En effet, l’ONU le considère comme une opportunité de « renverser les tendances » si on applique la « planification écologique ».
Cela déterminera la date du jour du dépassement pour 2023.
24/06/2022
Partager :
Créée en 1970 aux États-Unis, l’Earth Day - ou Journée de la Terre - est célébrée tous les 22 avril. Elle permet à tout un chacun de faire des actions en faveur de l’environnement en vue de sa protection. Grâce au soutien des États, les entreprises et différents organismes agissent ensemble pour le bien de la planète. Chacun peut ainsi intervenir pour bâtir un environnement sain et durable.
Événement international annuel, l’Earth Day se tient dans 193 pays. Coordonnée par l’association « Earth Day Network », cette journée est destinée à sensibiliser la société et les citoyens. La première manifestation a eu lieu le 22 avril 1970 aux États-Unis. À son tout début, elle a été encouragée par Gaylord Nelson. C’était un activiste environnemental et sénateur à l’époque. Cette journée fut officialisée par l’ONU en 2009.
Le Jour de la Terre est une journée qui incite les citoyens de la planète tout entière à faire des actions en vue d’entretenir, de protéger et de préserver l’environnement des effets dévastateurs engendrés par l’homme. En conséquence, diverses activités peuvent être entreprises dans le cadre de cette journée.
Ce fut un accident de fuite de pétrole qui a fait naître l’Earth Day. En effet, en 1969, il y eut une marée noire au large de Santa Barbara, en Californie. Cette situation a marqué les esprits de manière considérable.
Environ 80 000 à 100 000 barils de pétrole ont été répandus dans la mer à ce moment-là et ont pollué les plages. Le sénateur Gaylord Nelson a alors décidé de conscientiser les jeunes à l’environnement.
En 1970, des lois ont été votées grâce à cette journée. Elles eurent un franc succès dès leur lancement. Près de 2 000 universités y ont contribué et environ 10 000 écoles s’y sont impliquées.
Cela a, par la même occasion, permis la mise en place d’une Agence de Protection de l’Environnement aux États-Unis (Environment Protection Agency - EPA). Trois grandes lois ont été également promulguées afin de préserver la biodiversité suite à cette journée. Elles concernant :
Pour l’édition du 22 avril 2022, ce sont approximativement 20 millions de personnes qui y ont participé aux États-Unis et près d’un milliard à travers le monde. L’Earth Day est devenu au fil des années le mouvement participatif défendant des causes environnementales parmi les plus importants de la planète.
Le principal but du Jour de la Terre est de sensibiliser les citoyens aux impacts négatifs de certaines de nos actions sur l’environnement. Il vise à faire comprendre à tous les hommes de la planète les dangers auxquels celle-ci fait face.
Son objectif est de faire prendre conscience, à chacun de nous, de notre rôle sur la protection de l’environnement. De faire en sorte que des réflexes simples deviennent des habitudes, etc.
Concrètement, l’Earth Day est destiné à réduire l’usage du plastique et des produits qui ne sont pas biodégradables. Mieux gérer les déchets d’équipements électriques et électriques fait également partie des objectifs de cette journée. L’Earth Day contribue à l’élaboration de la réglementation sur ces déchets et bien d’autres encore.
Préserver l’environnement est l’une de nos préoccupations actuelles majeures. Face aux changements climatiques et à une dégradation exponentielle des milieux naturels, il nous faut agir pour préserver la biodiversité et l’humanité. Veiller sur l’écosystème est devenu crucial. Source de nourriture, d’habitat et d’oxygène, la biodiversité se doit d’être entretenue pour nous permettre une vie saine et sereine.
La journée de la Terre nous permet d’agir. Elle permet à chacun de nous d’avoir la possibilité de faire une action pour la planète. Mais pratiquement, qu’est-ce que chacun de nous peut faire à notre échelle ? Réponse : nous pouvons agir de différentes manières.
Chaque citoyen peut appliquer la règle des 3 R. Vous pouvez dans cette perspective Réduire, Réutiliser et Recycler. Tout dépend de chaque possibilité. Nous devons effectivement penser à minimiser les déchets autant que possible. Ne consommer que ce qu’il faut. Vous devez prendre soin de réutiliser les objets avant de les jeter et d’en acheter de nouveaux.
On sait qu’environ 8 millions de tonnes de plastique sont déversées dans les océans, d’après les statistiques évoquées par la Fondation Ellen MacArthur. Ces déchets, en plus de polluer l’univers marin, sont mortels pour les poissons et la flore marine.
Chacun de nous peut commencer à réduire l’usage des plastiques à usage unique. Il peut s’agir des cotons-tiges, des gobelets, des pailles, des capsules à café, etc. Vous pouvez aussi vous habituer à limiter les achats de produits emballés dans du plastique. Autre possibilité : refuser tout simplement les sacs en plastique.
Approximativement un tiers des aliments produits ne sont pas consommés et jetés. Réduire ce gaspillage pourrait nous aider à mieux préserver la biodiversité. Cela peut effectivement avoir un enjeu à la fois environnemental, économique et social.
Que pouvez-vous faire ?
Vous pouvez par exemple :
Autant de petites habitudes à prendre pour éviter de gaspiller inutilement les denrées alimentaires.
Planter des arbres
Lors de cette journée de la Terre, vous pouvez planter des arbres et sensibiliser les plus jeunes sur l’importance de cette action. Afin d’améliorer la vie sur la planète, la culture écologique reste importante.
Diverses autres petites actions au quotidien
De nombreuses autres actions peuvent être réalisées au cours de cette journée. Tout dépend aussi de votre inspiration. Vous pouvez nettoyer les alentours de votre quartier ou les lieux sujets aux dépôts de déchets tels que les plages ou forêts.
Pour cela, vous pouvez :
Lors de l’Earth Day, il est important d’agir comme étant un citoyen responsable, soucieux de l’écologie. Mais, le plus important encore, est de procéder ainsi tous les jours.
Pour aller plus loin, si vous voulez connaître le programme du Jour de la Terre, vous pouvez le faire en consultant le site officiel de cet événement. Vous devez pour cela aller sur Earthday.org. Pour le site français, vous pouvez visiter jourdelaterre.org. Vous pouvez y dénicher des actions qu’il est possible de faire où que vous soyez. Cela permet de consolider une synergie autour de l’écologie et de l’environnement.
Le thème de l’édition 2022 était basé sur « Investir dans notre planète ».
Désormais, cette journée permet à chaque citoyen, groupe ou association de s’inscrire en ligne sur un calendrier d’activités. Cette démarche peut vous permettre d’affirmer davantage votre volonté et vos initiatives écoresponsables.
31/05/2022
Partager :
Réduire les impacts environnementaux afin de préserver la nature est l’une des raisons de l’existence de cette journée mondiale de la biodiversité.
Lors de cette célébration, divers organismes rappellent le rôle de chaque citoyen dans la préservation de nos écosystèmes, tout comme leur importance pour l’espère humaine.
La convention sur la diversité biologique (CBD) est entrée en vigueur en 1993. Depuis, elle a été ratifiée par 196 états. Visant principalement à défendre la biodiversité, cette convention internationale défend la protection des ressources génétiques et travaille sur l’utilisation des ressources naturelles de façon durable.
Tous les pays signataires de cette convention s’engagent à mettre en application diverses mesures destinées à assurer la protection de la diversité biologique. Ils doivent les appliquer dans leurs politiques nationales. Ces dispositions peuvent notamment concerner :
Quelles sont les initiatives pour préserver cette biodiversité ? Afin de stopper sa destruction, diverses solutions sont proposées. Elles peuvent être de natures très variées.
Par exemple, on peut évoquer la création de différents espaces protégés dans l’objectif de protéger les écosystèmes.
Il y a également ce qu’on connaît par le recyclage DEEE qui consiste à assurer une meilleure prise en charge des déchets d’équipement électroniques et électriques. Cette mesure consiste à catégoriser les appareils dotés de moteurs ou de batteries afin de gérer efficacement et facilement leurs déchets. Dans la catégorie 1 par exemple, on retrouve les gros appareils électroménagers tels que le réfrigérateur, le lave-linge, le lave-vaisselle et le chauffage. La catégorie 3 est composée des appareils relatifs à l’informatique et aux télécommunications, à l’instar des ordinateurs et des téléphones.
En réalité, le but est de pouvoir mobiliser tous les acteurs de la société dans cette lutte contre l’érosion de la biodiversité.
Il faut effectivement souligner que la question de la diversité biologique doit relever des préoccupations quotidiennes de chacun. Pour mieux la préserver, chaque individu doit adopter un mode de vie et de consommation à la fois écologique et durable.
Que peut-on faire pour bien tenir ce rôle ? Nous pouvons entre autres :
La coopération internationale et les différentes stratégies nationales ne suffisent pas pour protéger la biodiversité. Les citoyens ont également leur rôle à jouer pour assurer la sauvegarde de la nature. Tout le monde se doit d’être vigilant et ne pas mettre en danger les espèces, surtout celles qui sont déjà menacées.
L’Office Français de la Biodiversité (OFB) rappelle par exemple que les animaux de compagnie doivent ainsi être attachés lors des balades. Il insiste aussi sur certaines pollutions particulièrement néfastes pour la biodiversité. Il attire particulièrement l’attention sur les sacs en plastiques, les mégots de cigarette, les chewing-gums et d’autres produits encore pouvant contenir de l’arsenic. Chaque citoyen doit impérativement éviter de jeter ces déchets dans la nature, même s’ils paraissent négligeables par leur taille.
La biodiversité englobe tous les êtres vivants et l’ensemble des écosystèmes dans lesquels ils se trouvent.
Le concept de biodiversité existe depuis l’apparition de la vie sur terre. Mais c’est lors de la Convention sur la diversité biologique qui a été signée durant le sommet de la Terre de Rio de Janeiro, en 1992, qu’on a pris la mesure de son importance.
En 1993, la journée mondiale de la biodiversité a été établie par les Nations Unies. Par la suite, en 2000, elle a été fixée le 22 mai.
En tant que campagne mondiale, elle est menée par l’assemblée générale des Nations unies.
Son objectif est de sensibiliser tous les citoyens sur les enjeux de la préservation de toutes les espèces animales et végétales. Son thème varie chaque année en fonction des combats menés et des besoins.
Cette journée a été mise en place pour souligner particulièrement la nécessité de la conservation des écosystèmes. Elle encadre aussi toutes les initiatives prises dans le cadre de cette journée et relatives à la préservation de la biodiversité, qu’elles soient individuelles ou collectives.
Pourquoi cette diversité biologique est si importante et pourquoi devons-nous la préserver ? Elle nous permet principalement de nous approvisionner correctement. On y puise les ressources pour se nourrir, se soigner ou pour nous abriter. Elle assure le rôle de protecteur contre différentes catastrophes telles que les changements climatiques, l’érosion ou encore les inondations.
Pour que les écosystèmes puissent fonctionner convenablement, ils ont besoin de cette biodiversité. Voilà pourquoi, il est essentiel de la préserver. Elle a aussi la capacité d’instaurer l’équilibre nécessaire face aux systèmes exploités par l’homme.
Ces dernières années, de nombreuses espèces ont d’ores et déjà disparu en raison des exploitations intensives, dont l’extension disproportionnée des surfaces agricoles. Comme un écosystème est fragile, il peut facilement connaître une instabilité à la moindre intervention qui lui est extérieure.
Parmi les menaces qui pèsent sur notre environnement, et donc sur cette biodiversité, on peut notamment distinguer :
L’année 2022 signe la 29ᵉ année d’entrée en vigueur de la Convention sur la diversité biologique où sa mobilisation est plus que jamais nécessaire.
Pour le thème de 2022, il sera question de bâtir un avenir qui sera adapté à toutes les formes de vie. Malgré les évolutions technologiques que l’humanité a su imposer, son avenir dépend toujours entièrement de l’écosystème dans lequel elle évolue. Elle doit donc être en mesure de le préserver afin de vivre dans un cadre aussi sain que possible.
« Bâtir un avenir commun à toutes les formes de vie », tel est le fil directeur de la journée mondiale de la biodiversité pour cette année 2022. Cela s’inscrit dans le projet des Nations Unies visant à restaurer les écosystèmes. Cette biodiversité se présente dans bien des cas comme une excellente réponse à tous les défis de développement durable.
Ce slogan véhicule les approches éco-systémiques en corrélation avec le climat et d’autres solutions basées sur la nature, la sécurité alimentaire, etc. Ces fondements nous permettraient de mieux reconstruire notre environnement.
Pour rappel, la biodiversité assure environ 80 ? notre alimentation par le biais des plantes. Et encore 80 ? la population rurale dans le monde utilisent des médicaments traditionnels à base de plantes pour les remèdes. Autant de raisons qui font que cette diversité biologique est plus qu’importante.
31/05/2022
Partager :
Réduire la pollution des déchets électroniques grâce aux avancées technologiques du recyclage, c'est désormais possible ! Les statistiques démontrent que seulement 20 % des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) sont recyclés. Pour remédier à ce problème, différentes technologies tendent à se mettre en place. Il est donc temps de prendre au sérieux cette problématique et d’associer avancées technologiques et recyclage.
Tous les appareils électroniques défectueux ou devenus obsolètes deviennent des déchets électroniques. Comme le numérique est devenu une partie intégrante de notre quotidien, il n’est pas étonnant que de nouveaux appareils électroniques apparaissent très régulièrement. Depuis nos smartphones jusqu’à nos brosses à dents, ces gadgets façonnent nos vies. Avec une durée de vie devenue de plus en plus courte, ils finissent rapidement dans les décharges sans que nous ayons pris la peine de les réparer. De nouvelles technologies sont donc mises au point.
Dans le but d’améliorer le traitement des déchets électroniques grâce à des technologies avancées, de nombreuses entreprises publiques ou privées apportent leur contribution. Certaines tentent de développer une économie circulaire pour l’électronique. D’autres travaillent à reconditionner pour réutiliser ces appareils le plus longtemps possible.
L’industrie du recyclage est un plein essor. Cette pratique, au cœur de nombreuses problématiques, est devenue essentielle dans notre monde actuel. Avec une société de consommation de plus en plus hyper connectée, il n'est pas étonnant que nous connaissions une forte demande en matière d’équipements électroniques. Par conséquent, au bout de la chaîne, nous générons environ 50 millions de tonnes de déchets électroniques par an. D’ailleurs, nous constatons une nette progression d’année en année. Une valeur de matériau estimée à approximativement 50 à 60 millions de dollars.
Grâce à la présence d’éco-organismes agréés, aussi bien en France que dans d’autres pays, il existe une législation et différents processus de recyclage qui s’opèrent dans chacun d’eux. Dans ces déchets électroniques, il est essentiel de mentionner que de multiples composants chimiques sont présents. Il n'est possible de recycler qu'une minorité d'entre eux. Nous pouvons notamment parler des métaux rares, voire précieux comme :
Ces métaux font souvent l’objet de traitements pour être récupérés puis valorisés. Quand aux autres matériaux, ils sont malheureusement fréquemment rejetés dans les décharges. Afin d’être en accord avec le concept de l’économie circulaire, la meilleure solution serait de remplacer ces équipements électroniques à leur fin de vie et d’éviter l’obsolescence programmée. Encourager le recyclage des déchets électroniques permettrait la réutilisation partielle de ces appareils.
Le nombre d’appareils électroniques croît de façon exponentielle. Il devient crucial de penser à la gestion de leur fin de vie.
Afin de mieux préserver l’environnement des déchets nocifs, deux solutions peuvent se présenter pour limiter la production de DEEE. Soit utiliser ces appareils le plus longtemps possible pour retarder leur remplacement et donc il y aura moins de fabrication avec une demande modérée. Soit en optant pour des produits reconditionnés.
Puis, lorsque vos appareils sont devenus hors d’usage, vous devez penser à une collecte sélective. Des bennes à ordure destinées tout particulièrement à cet effet sont mises en place un peu partout, notamment chez les revendeurs, dans les déchetteries… En fonction de leur état, ces déchets électroniques pourront être recyclés ou reconditionnés.
Mais le tri à la source est que l’une des premières étapes. Elle commence effectivement par la collecte des appareils.
Ensuite, démonter, trier, broyer, dissoudre… Ces différentes technologies sont adaptées pour le traitement des DEEE.
La raison de mettre en pratique le recyclage des déchets électroniques est en fait très simple : il s’agit de préserver l’environnement. Comme les métaux lourds contenus dans ces appareils sont particulièrement polluants et nocifs, il est crucial d’éviter autant que possible qu’ils se retrouvent dans la nature.
SCARCE est un laboratoire franco-singapourien œuvrant pour l’économie circulaire. L’Université technologique de Nanyang à Singapour et le CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies) y collaborent dans l’objectif de proposer d’autres méthodes de tri pour le recyclage des déchets électroniques.
Procréer au recyclage des matériaux contenus dans une carte électronique est loin d’être une mince affaire. D’après les affirmations de son co-directeur, Jean-Christophe Gabriel, on ne peut récupérer que seulement 30 ? la masse d’un tel dispositif. L’objectif pour eux est d’être en mesure de recycler plus d’éléments. Cette technologie novatrice se base essentiellement sur le tri et l’extraction.
Pour l’extraction du plastique, l’équipe de ce laboratoire suggère notamment d’utiliser des lasers. Ils permettent de cerner la présence d’additifs pouvant être toxiques. On peut par exemple parler du retardateur de flamme bromé afin de trier facilement les plastiques recyclables de ceux qui ne le sont pas. Quant aux métaux et autres composants électroniques, l’analyse par rayons X permet de révéler la nature de chaque élément.
Rendre facile l’extraction liquide-liquide est également parmi les projets du laboratoire Scarce bien que ce procédé soit encore coûteux. Il sera question d’optimiser les procédés par le biais de la micro fluidique.
Le recyclage des produits électroniques peut désormais passer par des processus d’automatisation. Il faut bien le dire, les périodes de crise peuvent très bien amener à d’importantes innovations. Voici donc venu un temps où les opérations de recyclage et de traitement de déchets doivent être plus efficaces. Des progrès considérables ont ainsi vu le jour afin d’automatiser les processus de tri. En plus de permettre un gain de temps considérable, cela a permis d’améliorer nettement la qualité et la pureté des tris. Il y a en conséquence de moins en moins d'interventions manuelles.
Parmi ces avancées en matière de recyclage des déchets électroniques, nous pouvons parler de l’évolution apportée par la China National Sword, une initiative politique lancée en 2017. Avant cette année, les déchets recyclés contenaient encore à peu près 10 % d’impuretés. Suite à cette initiative, un standard d’un taux maximum de 0,05 % est devenu la norme et a été adopté par d’autres pays.
Cette technologie d’automatisation du traitement des DEEE permet d’assurer une meilleure séparation des matériaux qui étaient auparavant mélangés lors du processus de recyclage. Dans ce cadre, les experts déploient des matériels sophistiqués qui leur permettent de mieux classer les matériaux. Par conséquent, ils peuvent distinguer facilement :
Cette méthode moderne ne permet pas seulement de faciliter l’étape des tris. Elle offre également la possibilité de distinguer et de repérer de fines différences moléculaires dans l’objectif d’isoler des matériaux plus purs. De plus, elle réduit considérablement le coût du traitement.
Désormais, nous pouvons réaliser une multitude de tâches grâce à une connexion Internet. Un nombre important de composants des circuits de recyclage est actuellement connecté. Il est ainsi tout à fait possible de connaître les informations relatives à ces déchets à distance grâce à une gestion intelligente des déchets. La précision du tri est nettement optimisée. L’efficacité du fonctionnement du recyclage s’en trouve également améliorée.
Mais ce n’est pas tout. L’utilisation de l’intelligence artificielle a rendu les calculs plus précis et plus importants. Place maintenant aux poubelles intelligentes. Les données concernant leur contenu sont mises à jour en temps réel. Ces poubelles connectées ne travaillent pas seulement à récolter les déchets électroniques. Elle se charge en même temps d’envoyer les données afférentes afin d’analyser la production de déchets des citoyens.
10/05/2022
Partager :
Le Cyber World Cleanup Day (CWCUD) est une action qui vise à atteindre les mêmes types d’objectifs que les opérations de nettoyage des plages. Elles constituent des exemples de la manière dont les gens peuvent s'impliquer pour la préservation de l’environnement. Les déchets électriques et électroniques, ou "e-déchets", constituent l'un des flux de déchets dont la croissance est la plus rapide au monde.
La majorité des déchets électroniques proviennent actuellement des entreprises, des bureaux, des sites industriels et ou encore des écoles. Mais on en trouve également beaucoup au sein des ménages.
Quel est le rôle du Cyber World Cleanup Day ? Et quel est l'impact de cette journée internationale sur le comportement des citoyens vis-à-vis de la gestion des déchets électroniques ?
Cet événement a lieu en mars chaque année en France, en Belgique et en Suisse.
Le #CyberWCUD2022 a eu lieu le 19 mars 2022. La prochaine édition se tiendra le 18 mars 2023.
Particuliers, entreprises, associations, collectivités… Chacun peut participer au CyberWCUD et organiser une opération de nettoyage des données.
L'objectif principal de cet événement est d'amener un maximum d'individus à travers le monde à améliorer leur hygiène et leur sobriété numériques. Dans le cadre de cette initiative, les participants sont invités à effectuer quelques tâches simples.
Voici quelques exemples d’actions encouragées lors du Cyber World Cleanup Day :
Le Cyber World Cleanup Day a vu le jour en 2020. Il s’agit d’un projet conjoint du World CleanUp Day France et de l'Institut du Numérique Responsable.
Le but est simple : permettre à tous les utilisateurs de nettoyer leur empreinte environnementale numérique. Grâce à la collaboration entre l'Institut du numérique responsable et le World CleanUp Day France, dirigé actuellement par Kévin Guérin, le CyberWCUD veut développer une résonance particulière et favoriser la sensibilisation aux préoccupations du numérique responsable par l'action.
Le 3e samedi du mois de mars est ainsi devenu le Cyber World Cleanup Day, un événement annuel. L'association internationale Let's Do It, s'occupe désormais de promouvoir l'événement. Elle se charge de la promotion au niveau mondial sous le nom de Digital Cleanup. L'effort français est un précurseur dans ce domaine. Il préfigure un changement de paradigme dans la vision de la problématique et sa prise en considération par la société civile.
À partir de 2023, le CWCUD deviendra le Digital CleanUp Day. Cela permettra de faire mieux connaître l'événement à l'échelle mondiale et d'accroître la participation.
En premier lieu, l'objectif du CWCUD est de sensibiliser le grand public au rôle que joue la technologie numérique dans le réchauffement de la planète.
Voici un exemple de pratique non vertueuse qui nous concerne tous : le fait d'avoir beaucoup de données stockées sur nos appareils numériques. Cela réduit leur durée de vie et incite à la fabrication et à l’achat de nouveaux appareils avec davantage de capacité de stockage.
En prenant conscience de la quantité de données conservées sur nos appareils électroniques comme nos ordinateurs, nos smartphones et ainsi que nos serveurs, nous réalisons également l'importance des volumes de données échangées. Sont-elles toutes nécessaires ? N’est-il pas possible de réduire le trafic réseau en partageant seulement les données réellement utiles ? Le CyberWCUD veut aider les participants à prendre conscience de ces préoccupations et à agir en leur fournissant les outils nécessaires pour améliorer leurs usages. Il est par ailleurs possible de réduire la fréquence de remplacement des équipements en entretenant correctement nos appareils numériques.
Selon les estimations actuelles, les équipements numériques consomment 10 % de l’électricité mondiale, et c’est sans compter l’impact environnemental lié à leur fabrication. Parallèlement, l'industrie numérique est responsable de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (CO2). Sensibiliser au problème des déchets numériques, mais aussi mobiliser le public à la dépollution des données et des équipements numériques, c'est l'objectif de la Journée mondiale du nettoyage qui a réalisé cette année une nouvelle édition du CWCUD.
Le Cyber WCUD recommande deux pistes d'action.
La première s'appelle CyberCleanUp Data. Elle consiste à nettoyer les données, les images, fichiers et programmes qui sont sauvegardés dans les clouds, sur les équipements numériques, ainsi que sur les serveurs et autres terminaux numériques (tablettes, disques durs externes…)
La seconde action se nomme CyberCleanUp Equipments. Elle se consacre au recyclage des déchets électroniques.
Cette action encourage les participants à rassembler les équipements numériques qui ne sont plus utilisables ou bien qui ont été sous-utilisés afin de les recycler ou de les reconditionner. Il peut s’agir de :
Dans le cadre de la responsabilité élargie du producteur (REP) pour les équipements électriques et électroniques (EEE), l’État a accordé des agréments à des éco-organismes comme Ecologic et e-dechet. Ces éco-organismes sont des entreprises à but non lucratif. Ils sont investis d’une mission d’utilité publique. En effet, ils ont pour vocation de gérer la fin de vie des équipements électriques et électroniques qui deviennent alors des déchets d’équipements électriques et électroniques. On utilise le sigle DEEE ou D3E. Ecologic et e-dechet se sont associés au Cyber World CleanUp Day car ils poursuivent des objectifs communs.
Ecologic et e-dechet sont des partenaires privilégiés pour l’action CyberCleanUp Equipments. Pour cela, ils aident les organisateurs d’actions de collecte d’équipements électroniques dans le cadre du CyberWCUD. Concrètement, ils interviennent avant et après le CyberWCUD.
Avant l’événement, e-dechet fournit des box de collecte “GSM Box” ou “WEee TRI Box”. Comme leur l’indique, chaque box est destinée à collecter des types d’appareils différents. Les équipements électriques et électroniques collectés lors du CyberWCUD sont déposés dans ces box.
Après le CyberWCUD, l’organisateur de l’événement se tourne alors vers Ecologic. L’organisateur va déclarer via un formulaire en ligne les caractéristiques des équipements collectés :
Suite à cette déclaration, Ecologic va organiser l’enlèvement de ces appareils. C’est-à-dire qu’un opérateur va se déplacer avec les outils de transport adéquats (selon les éléments déclarés) pour venir récupérer les appareils collectés lors du CyberWCUD.
Sachez que l’enlèvement est gratuit dès lors que le poids total des appareils collectés atteint les 250 kg.
Enfin, Ecologic va acheminer ces équipements :
03/05/2022
Partager :
Citoyenneté et déchets électriques, ces deux notions n’ont, a priori, rien à voir l'une avec l’autre. Et pourtant, si la collecte des déchets d’équipements électriques et électroniques ménagers (DEEE ou D3E) est réglementée, sa généralisation fait appel à notre devoir de citoyen.
Dans ce contexte, comment concilier citoyenneté et déchets électriques ? Comment mettre l’une au service de l’autre ?
Dans ce but, une idée innovante propose de lier citoyenneté et déchets électriques en collectant ces derniers grâce à l’intermodalité des transports publics, et notamment des tramways en zone urbaine. Lisez cet article pour découvrir cette initiative unique en son genre.
Les déchets d’équipements électriques et électroniques sont aussi appelés DEEE ou encore D3E. Mais que sont-ils exactement ?
Le domaine des D3E très vaste. Ce sont tous les appareils qui fonctionnent grâce à l’électricité ou grâce à des champs magnétiques. Nous en utilisons tous, tous les jours. Il peut s’agir d’équipements électroniques comme les ordinateurs, les smartphones, les imprimantes. Sans oublier les consommables afférents : cartouches d’encre, piles, ampoules… Il peut également s’agir d’appareils d’électroménager, de bricolage ou de jardinage ou encore de chauffage ou de loisirs.
Ils sont classés en 7 catégories depuis 2018 :
Au vu des exemples cités précédemment, il est aisé de se rendre compte que la gestion des déchets électriques et électroniques (DEEE) est une préoccupation majeure de notre société.
En effet, les EEE et donc les DEEE sont omniprésents dans nos vies, à la fois notre vie personnelle et notre vie professionnelle
Les déchets qui ne sont pas correctement éliminés constituent une menace importante pour l'environnement. Des composants (tels que des particules de plastique et certains autres composés) sont libérés dans l'environnement lors de la décomposition, ce qui constitue un risque de pollution avéré. Dans la nature, ces composants restent pendant des périodes plus ou moins longues. En raison de leur composition et d'autres caractéristiques, certains déchets se classent comme dangereux. En effet, ils présentent un risque particulier pour les personnes ou l'environnement. Ils peuvent notamment contenir des métaux lourds comme le plomb, le cadmium ou le mercure. Ils peuvent également contenir des hydrocarbures, combustibles ou
facilement inflammables, voire explosifs.
Les particuliers comme les entreprises produisent des DEEE.
À ce jour, la réglementation européenne a imposé des normes de collecte des DEEE importants concernant les professionnels.
En revanche, pour les particuliers, recycler ses DEEE relève encore de la bonne volonté et de la pratique individuelle. En effet, il n’y a pas de sanction concernant un particulier qui ne recyclerait pas correctement un DEEE. Aujourd’hui, rien ne vous interdit, si ce n’est la morale, de jeter un vieil appareil électrique à la poubelle “classique”.
Et pourtant de nombreux dispositifs et circuits de recyclage existent. Les entreprises qui fabriquent ou fournissent des équipements électriques ont l'obligation de financer la collecte de leurs produits après usage. Cette obligation vient de la directive sur les déchets d'équipements électriques et électroniques, qui stipule que les producteurs doivent financer la collecte des DEEE en fonction de leur part de marché. On appelle cela la REP, la responsabilité élargie du producteur. Mais le taux de recyclage des DEEE demeure insuffisant au regard des enjeux. La France pourrait d’ailleurs ne pas attendre les objectifs de recyclage fixés par l'union européenne pour 2022.
Il est impératif de comprendre comment il est possible d’associer citoyenneté et déchets électriques. Comment la gestion des DEEE peut être améliorée grâce à des actions citoyennes individuelles. En effet, la citoyenneté est un élément clé pour une bonne gestion des déchets. C’est grâce à des actions visant à sensibiliser les citoyens à leur responsabilité dans le recyclage des D3E qu’il est possible d'augmenter significativement leur niveau de participation aux programmes de recyclage.
Même si, depuis quelques années, la question et le recyclage des DEEE ont pris de l'importance, il reste encore beaucoup à faire et notamment encourager la citoyenneté, c'est-à-dire la participation active des particuliers à la gestion de leurs propres déchets.
Une approche, basée sur l'intermodalité et la citoyenneté, pourrait favoriser cette activité.
En effet, le manque de différenciation des acteurs réels et l'absence d'une vision globale du traitement et du recyclage DEEE représentent les deux problèmes les plus difficiles de la gestion des DEEE.
La réponse proposée à ces problèmes est de considérer un ensemble d'acteurs ayant des rôles différents dans la gestion des DEEE, qui peuvent utiliser leur complémentarité pour atteindre un objectif commun : associer citoyenneté et déchets électriques. Cette approche s'appuie sur les connaissances issues de la recherche en logistique environnementale et en développement durable. Elle repose principalement sur une analyse systémique du problème : chaque acteur doit être conscient de son rôle afin d'assumer ses responsabilités. Mettre l'intermodalité et la citoyenneté au service de la
gestion des déchets électriques et électroniques.
Des étudiants de l'Université Lyon 2 ont planché sur cette problématique dans le cadre d’une Master Class sur la mobilité à l’initiative de l’AFT, l’association pour le développement de la formation professionnelle Transport et Logistique. De ce projet sont nées plusieurs propositions pour un urbanisme et qui mutualise les infrastructures et mobilise les personnes tout au long de la chaîne de transport. Le projet de l'équipe gagnante, intitulé "Citizen’s reverse logistic" vise à encourager le grand public à apporter les DEEE à des points de collecte locaux via des vélos-cargos. Il s’appuie sur le concept de "placer l'intermodalité et la citoyenneté au service de la gestion des déchets d'équipements électriques et électroniques”. Ceux-ci seraient ensuite transportés par tram-fret vers des centres de tri situés à l'extérieur de la ville.
Source : Le site Actu-transport-logistique.
Les systèmes intermodaux sont conçus pour faciliter les actions individuelles, notamment celles des consommateurs qui peuvent facilement déposer les équipements électriques et électroniques hors d’usage dans leur ville.
La citoyenneté et les systèmes intermodaux sont deux leviers stratégiques et complémentaires pour promouvoir une consommation plus responsable des équipements électriques et électroniques, notamment en facilitant la collecte des anciens appareils. En même temps, chaque système contribue à améliorer l'autre.
Le principe des systèmes intermodaux consiste à collecter tous les déchets d'un territoire, ou d'une partie d'un territoire, pour les recycler ou les démanteler. Les systèmes intermodaux reposent sur trois piliers :
● Un système d'information, de formation et de mobilisation des citoyens ;
● Un réseau de points de dépôt situés dans des lieux faciles d'accès, dans les commerces de proximité ou les collectivités ;
● Un centre de tri professionnel.
L'intermodalité est ainsi une condition essentielle à une bonne gestion des déchets. En effet, en assurant la coordination entre les acteurs impliqués dans le processus, elle permet d'améliorer l'efficacité des opérations de collecte et de recyclage.
14/04/2022
Partager :
Ecologic, éco-organisme agréé par l’État pour organiser la collecte, la dépollution et la valorisation des Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (DEEE) a renouvelé en 2021 son partenariat avec l’AFM-Téléthon, l’association caritative de malades et de leurs familles qui combattent les maladies génétiques rares.
Cette mobilisation « Recycler, c’est aider la recherche médicale » engageant les entreprises, les institutions et leurs collaborateurs s’inscrit chaque année dans une démarche RSE et de solidarité à fort impact environnemental.
Par cette opération Ecologic s’est engagé à transformer des kilos de DEEE en dons financiers. Tous les 100 kilos de déchets électriques et électroniques collectés en entreprise, 25€ ont été fléchés vers l’AFM-Téléthon. Pour chaque box de quinze kilos de téléphone mobiles usagés, c’est une somme de 15 € qui a été allouée.
Cette année plus de 123 tonnes de déchets ont été rassemblées dont 1 290 kilos de téléphones portables usagés, soir environ 6 000 téléphones portables ! Ceux-ci seront triés par les Ateliers du Bocage et 15% d’entre eux, une fois remis en état, seront revendus dans des boutiques solidaires ou confiés à des associations d’insertion pour lutter contre la fracture numérique.
En trois mois, d’octobre à décembre, 32 000 € ont été collectés au profit de la recherche médicale. Pas moins de 58 entreprises, administrations ainsi que leurs collaborateurs ont ainsi rejoint le mouvement. Une mobilisation supérieure à l’année précédente pour laquelle Ecologic remercie les acteurs !
Ce partenariat avec l’AFM-Téléthon est renouvelé chaque année depuis neuf ans. Depuis sa mise en place, 200 000 € ont été remis pour soutenir les missions de l’association : guérir et réduire le handicap généré par les maladies neuromusculaires et les maladies génétiques rares lourdement invalidantes.
Rendez-vous pour la dixième édition en 2022 ! Contactez-nous pour y participer.
05/04/2022
Partager :
Les déchets électriques et leur bonne gestion constituent l’un des enjeux les plus importants pour l’avenir écologique de l’humanité.
En France, l’État travaille à sensibiliser et responsabiliser les entreprises sur le sujet. Pour cela, il accorde des aides à certains projets innovants en matière de collaboration locale pour la collecte et le traitement des déchets électriques.
Nous connaissons tous désormais la problématique des gaz à effet de serre et du dérèglement climatique.
D’autres enjeux existent aussi. Des enjeux directement liés aux activités humaines. Mais ils demeurent encore trop méconnus ou sont appréhendés de façon nébuleuse par le grand public ou les entreprises.
Celui des déchets électriques est l’un des principaux enjeux. Mais son importance n’est réellement considérée que depuis quelques années.
Savez-vous que plus de trois millions de data centers fonctionnent sans interruption dans le monde ?
La circulation d’informations à l’échelle planétaire constitue déjà, à elle seule, un facteur colossal de pollution. Ces centres de données représenteront au moins 10 % des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050, d’après le GIEC.
Avec l’information véhiculée par l’internet arrive naturellement la question des équipements, et donc des déchets électriques.
Le bilan connu est si lourd qu’il est difficile de se le représenter. Comme souvent lorsque l’on chiffre la pollution mondiale. Le seul domaine de l’informatique aurait produit plus de 4,7 millions de tonnes de déchets au niveau mondial durant l’année 2020, à en croire les chiffres publiées par l’ONU.
L’humanité dans son entier subira, à terme, les conséquences de la pollution générée par les déchets électriques. Mais aujourd’hui, ce sont surtout les populations les plus pauvres qui sont les premières à devoir affronter le phénomène. Et ce aux deux extrémités de l’existence des appareils électriques.
En effet, en amont, les ressources sont produites pour partie dans des conditions sanitaires et environnementales désastreuses. Citons notamment les fameux métaux rares utilisés notamment en informatique.
En aval, les déchets électriques échouent massivement (plus de 80%) dans des pays en voie de développement. Des populations entières arpentent alors les décharges pour récupérer et revendre les divers matériaux.
Ce sont ainsi plus de 30 millions de personnes qui sont exploités pour effectuer ce travail dangereux. Près de deux tiers d’entre eux sont des enfants. Les conditions sanitaires y sont extrêmement dégradées. Des produits chimiques hautement dangereux et polluants sont omniprésents.
La question du traitement des déchets électriques est donc un enjeu essentiel, que les pouvoirs publics commencent à prendre en main.
Le secrétariat d’État chargé de l’économie sociale et solidaire a mis en place un nouveau dispositif en 2021. Il constitue une parfaite illustration des efforts désormais consentis pour favoriser une gestion responsable des déchets électriques.
Les pouvoirs publics s’efforcent en effet de stimuler les initiatives et de responsabiliser au maximum les acteurs locaux dans la prise en charge de chantiers très divers, dont fait partie le traitement des déchets issus du marché électrique et informatique.
Plusieurs Pôles Territoriaux de Coopération Économique (PTCE) ont été sélectionnés pour bénéficier d’un soutien de l’État. L’aide financière se porte à la hauteur de 100 000 € sur deux ans. Cette durée est éventuellement extensible à trois ans. Le secrétariat d'État chargé de l'économie sociale et solidaire a publié la liste des 15 lauréats le 25 novembre 2021.
Les PTCE sont des acteurs locaux coopérant sur un projet commun d’intérêt collectif via la mutualisation de leurs moyens.
Parmi les 107 projets ayant fait l’objet d’une candidature en 2021, 15 bénéficient donc désormais d’un soutien financier.
À noter que les PTCE non reçus, mais ayant présenté des projets solides, ont été invités à candidater à nouveau en 2022. L’objectif de l’État est avant tout de stimuler et d’encourager les initiatives.
En effet, cette aide a vocation à devenir annuelle. L’objectif affiché est bel et bien de créer une émulation sur le long terme.
Le site du ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance indique ainsi que les dossiers peuvent être déposés tout au long de l’année et que le financement sera maintenu au même niveau en 2022.
La démarche n’est évidemment pas le fruit du hasard. Elle est la conséquence de la nécessité que représente dorénavant la gestion des déchets électriques et de leurs conséquences écologiques dans le circuit économique global.
Elle incarne également parfaitement la place de plus en plus importante occupée par les acteurs territoriaux et les moyens à la fois légaux et financiers qui leur sont accordés du fait de leur connaissance avancée des problématiques locales.
Plutôt que de déchets électriques, on parle en réalité plus volontiers de déchets d’équipements électriques ou électroniques : DEEE ou D3E.
De la même façon que d’autres déchets plus courants et plus communs (papier, verre…), ceux-ci sont catégorisés afin d’en rationaliser et d’en organiser au mieux le recyclage.
Les onze catégories ainsi définies permettent de lister efficacement les équipements, dans le but d'en faciliter le recyclage DEEE.
En plus des coups de pouce proposés par l’État, le recyclage des DEEE est largement devenu une affaire professionnelle qui peut et doit être déléguée à des structures spécialisées.
Ce n’est pas un hasard si, parmi les 15 lauréats et leurs projets divers (projet de rénovation de bâtiments dans le Grand Est, projet de coopération médico-sociale en Normandie...), tous ont un point commun. En effet, ils mettent en avant la coopération d’acteurs territoriaux en vue d’une meilleure exploitation des ressources et d’une pratique raisonnée de certaines activités.
Prenons un exemple. Le Pôle Territorial de Coopération Économique du Gâtinais Montargois est l’un des PTCE qui va recevoir une enveloppe de 100 000 €. Le collectif CI & EL regroupe 13 acteurs du territoire local. Il propose d’organiser la réparation ou le recyclage des déchets électriques dans la région Centre.
Prolonger la durée de vie des appareils apparaît en effet comme étant aussi important que le savoir-faire qui consiste à maîtriser leur recyclage.
Cette initiative illustre à la perfection un enjeu du futur : celui de la gestion des déchets en général et des déchets électriques en particulier.
L’enjeu est même double pour les déchets électriques :
Mieux qu’un avenir certain, la question du traitement des déchets électriques est donc un avenir nécessaire.
En la matière, l’État est depuis longtemps impliqué via les éco-organismes. Ce sont des sociétés privées, mais dont l’utilité avérée leur permet de bénéficier d’un agrément.
L’un des plus anciens (agréé depuis 2006) et des plus actifs est Ecologic. Et son service e-dechet pour les DEEE est un bon exemple. Cet acteur est un intermédiaire incontournable et efficace. Il fournit aux entreprises un service de prise en charge de leurs DEEE. La prestation va de l’enlèvement des D3E à la valorisation des composants issus du recyclage de ces matériaux.
De manière plus générale, le recyclage des déchets électriques représente un majeur pour l’État.
Si l’enveloppe consacrée aux PTCE par le secrétariat d’État chargé de l’économie sociale et solidaire n’est qu’un exemple, il illustre cependant parfaitement une tendance de fond qui se renforce chaque année.
16/03/2022
Partager :
Une aide pour la réparation des équipements électriques a été votée dans le cadre de la loi anti-gaspillage. Que dit cette loi ? Quand ce coup de pouce réparation va-t-il être mis en place ? Comment va-t-il fonctionner ?
Toutes les réponses sont dans cet article.
Un fonds de réparation visant à inciter les particuliers à la réparation de leurs équipements électriques est inclus dans la loi Agec, votée au début de l’année 2020. Ce dispositif doit prendre en charge une partie des frais liés à la réparation, sous la forme d’un montant forfaitaire.
Ce sont les éco-organismes agréés, comme e-dechet (un service d’Ecologic), qui sont chargés de gérer la fin de vie des équipements électriques et électroniques et qui vont financer cette mesure.
La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire veut être une loi qui fait évoluer le quotidien des consommateurs et des producteurs.
L’objectif poursuivi est l’accélération du changement de modèle de production, mais aussi de consommation pour faire diminuer les déchets, préserver les ressources naturelles de notre planète, sa biodiversité et lutter contre le réchauffement climatique.
Pour cela, il faut une transformation en profondeur de notre économie.
Aujourd'hui, notre système économique est linéaire : produire, consommer puis jeter.
Demain, notre système économique devra être circulaire : éco-concevoir, produire, consommer, recycler, valoriser les déchets et recommencer.
Cette loi anti-gaspillage pour une économie circulaire comporte ainsi 130 articles permettant de lutter contre le gaspillage sous toutes ses formes.
En effet, la mise en œuvre de l’aide pour la réparation des équipements électriques a pris du retard.
Depuis deux ans, des discussions sont en cours. Des contestations venant des associations environnementales au sujet de sa dotation ont ralenti son implémentation sur le terrain.
Néanmoins, elle devrait entrer en fonction avant la fin 2022.
D’ici là, les réparateurs devront alors être labellisés par les éco-organismes pour le lancement de ce coup de pouce réparation.
Au niveau du fonctionnement de cette aide pour la réparation des équipements électriques : ce sont les réparateurs qui avanceront le montant du forfait qui leur sera ensuite remboursé par l’éco-organisme. Mais le montant du forfait n’est pas encore déterminé, car c’est sur ce point que portent les contestations.
En revanche, le montant du fonds est fixé à 20 millions d’euros pour 2022. Un plan de développement progressif annuel va porter le montant de ce dispositif à 102 millions d’euro en 2027.
Les catégories d'équipements prises en charge dans ce coup de pouce seront élargies au fil des ans. Le détail des équipements concernés par cette aide pour la réparation des équipements électriques est encore en discussion.