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Déchets électriques : le secrétariat d'État chargé de l'économie sociale et solidaire attribue une enveloppe de 100 000 euros

05/04/2022

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Les déchets électriques et leur bonne gestion constituent l’un des enjeux les plus importants pour l’avenir écologique de l’humanité.

 

En France, l’État travaille à sensibiliser et responsabiliser les entreprises sur le sujet. Pour cela, il accorde des aides à certains projets innovants en matière de collaboration locale pour la collecte et le traitement des déchets électriques.

Déchets électriques : quels sont les enjeux ?

Le dérèglement climatique n’est pas la seule question

Nous connaissons tous désormais la problématique des gaz à effet de serre et du dérèglement climatique.

D’autres enjeux existent aussi. Des enjeux directement liés aux activités humaines. Mais ils demeurent encore trop méconnus ou sont appréhendés de façon nébuleuse par le grand public ou les entreprises.

Celui des déchets électriques est l’un des principaux enjeux. Mais son importance n’est réellement considérée que depuis quelques années.

Des équipements électriques et donc des déchets électriques toujours plus nombreux

Savez-vous que plus de trois millions de data centers fonctionnent sans interruption dans le monde ?

La circulation d’informations à l’échelle planétaire constitue déjà, à elle seule, un facteur colossal de pollution. Ces centres de données représenteront au moins 10 % des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050, d’après le GIEC.

 

Avec l’information véhiculée par l’internet arrive naturellement la question des équipements, et donc des déchets électriques.

Le bilan connu est si lourd qu’il est difficile de se le représenter. Comme souvent lorsque l’on chiffre la pollution mondiale. Le seul domaine de l’informatique aurait produit plus de 4,7 millions de tonnes de déchets au niveau mondial durant l’année 2020, à en croire les chiffres publiées par l’ONU.

Les déchets électriques n’ont pas le même impact partout dans le monde

L’humanité dans son entier subira, à terme, les conséquences de la pollution générée par les déchets électriques. Mais aujourd’hui, ce sont surtout les populations les plus pauvres qui sont les premières à devoir affronter le phénomène. Et ce aux deux extrémités de l’existence des appareils électriques.

En effet, en amont, les ressources sont produites pour partie dans des conditions sanitaires et environnementales désastreuses. Citons notamment les fameux métaux rares utilisés notamment en informatique.

 

En aval, les déchets électriques échouent massivement (plus de 80%) dans des pays en voie de développement. Des populations entières arpentent alors les décharges pour récupérer et revendre les divers matériaux.

 

Ce sont ainsi plus de 30 millions de personnes qui sont exploités pour effectuer ce travail dangereux. Près de deux tiers d’entre eux sont des enfants. Les conditions sanitaires y sont extrêmement dégradées. Des produits chimiques hautement dangereux et polluants sont omniprésents.

La question du traitement des déchets électriques est donc un enjeu essentiel, que les pouvoirs publics commencent à prendre en main.

L’État s’empare de la problématique des déchets électriques

Le secrétariat d’État chargé de l’économie sociale et solidaire a mis en place un nouveau dispositif en 2021. Il constitue une parfaite illustration des efforts désormais consentis pour favoriser une gestion responsable des déchets électriques.

 

Les pouvoirs publics s’efforcent en effet de stimuler les initiatives et de responsabiliser au maximum les acteurs locaux dans la prise en charge de chantiers très divers, dont fait partie le traitement des déchets issus du marché électrique et informatique.

15 projets soutenus en 2021

Plusieurs Pôles Territoriaux de Coopération Économique (PTCE) ont été sélectionnés pour bénéficier d’un soutien de l’État. L’aide financière se porte à la hauteur de 100 000 € sur deux ans. Cette durée est éventuellement extensible à trois ans. Le secrétariat d'État chargé de l'économie sociale et solidaire a publié la liste des 15 lauréats le 25 novembre 2021.

 

Les PTCE sont des acteurs locaux coopérant sur un projet commun d’intérêt collectif via la mutualisation de leurs moyens.

Parmi les 107 projets ayant fait l’objet d’une candidature en 2021, 15 bénéficient donc désormais d’un soutien financier.

À noter que les PTCE non reçus, mais ayant présenté des projets solides, ont été invités à candidater à nouveau en 2022. L’objectif de l’État est avant tout de stimuler et d’encourager les initiatives.

Un soutien désormais annuel et tourné vers l’économie durable

En effet, cette aide a vocation à devenir annuelle. L’objectif affiché est bel et bien de créer une émulation sur le long terme.

Le site du ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance indique ainsi que les dossiers peuvent être déposés tout au long de l’année et que le financement sera maintenu au même niveau en 2022.

 

La démarche n’est évidemment pas le fruit du hasard. Elle est la conséquence de la nécessité que représente dorénavant la gestion des déchets électriques et de leurs conséquences écologiques dans le circuit économique global.

 

Elle incarne également parfaitement la place de plus en plus importante occupée par les acteurs territoriaux et les moyens à la fois légaux et financiers qui leur sont accordés du fait de leur connaissance avancée des problématiques locales.

La définition des déchets électriques

Plutôt que de déchets électriques, on parle en réalité plus volontiers de déchets d’équipements électriques ou électroniques : DEEE ou D3E.

De la même façon que d’autres déchets plus courants et plus communs (papier, verre…), ceux-ci sont catégorisés afin d’en rationaliser et d’en organiser au mieux le recyclage.

 

Les onze catégories ainsi définies permettent de lister efficacement les équipements, dans le but d'en faciliter le recyclage DEEE.

La collaboration entre acteurs du recyclage

En plus des coups de pouce proposés par l’État, le recyclage des DEEE est largement devenu une affaire professionnelle qui peut et doit être déléguée à des structures spécialisées.

 

Ce n’est pas un hasard si, parmi les 15 lauréats et leurs projets divers (projet de rénovation de bâtiments dans le Grand Est, projet de coopération médico-sociale en Normandie...), tous ont un point commun. En effet, ils mettent en avant la coopération d’acteurs territoriaux en vue d’une meilleure exploitation des ressources et d’une pratique raisonnée de certaines activités.

 

Prenons un exemple. Le Pôle Territorial de Coopération Économique du Gâtinais Montargois est l’un des PTCE qui va recevoir une enveloppe de 100 000 €. Le collectif CI & EL regroupe 13 acteurs du territoire local. Il propose d’organiser la réparation ou le recyclage des déchets électriques dans la région Centre.

 

Prolonger la durée de vie des appareils apparaît en effet comme étant aussi important que le savoir-faire qui consiste à maîtriser leur recyclage.

Cette initiative illustre à la perfection un enjeu du futur : celui de la gestion des déchets en général et des déchets électriques en particulier.

L’enjeu est même double pour les déchets électriques :

  • Limiter le gâchis qui est actuellement la norme – avec notamment les ravages de l’obsolescence programmée –
  • Reprendre la main sur leur gestion et sur des conséquences environnementales qui, à ce jour, s’avèrent désastreuses.

Quel avenir pour le recyclage des déchets électriques ?

Mieux qu’un avenir certain, la question du traitement des déchets électriques est donc un avenir nécessaire.

En la matière, l’État est depuis longtemps impliqué via les éco-organismes. Ce sont des sociétés privées, mais dont l’utilité avérée leur permet de bénéficier d’un agrément.

 

L’un des plus anciens (agréé depuis 2006) et des plus actifs est Ecologic. Et son service e-dechet pour les DEEE est un bon exemple. Cet acteur est un intermédiaire incontournable et efficace. Il fournit aux entreprises un service de prise en charge de leurs DEEE. La prestation va de l’enlèvement des D3E à la valorisation des composants issus du recyclage de ces matériaux.

 

De manière plus générale, le recyclage des déchets électriques représente un majeur pour  l’État.

 

Si l’enveloppe consacrée aux PTCE par le secrétariat d’État chargé de l’économie sociale et solidaire n’est qu’un exemple, il illustre cependant parfaitement une tendance de fond qui se renforce chaque année.

Pour les entreprises souhaitant profiter de la solution sur site offerte par les fabricants

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