Actualités visibles 1 à 10 sur 58
05/07/2023
Partager :
Le salon Green Tech Forum est le rendez-vous privilégié des acteurs clés de l'industrie des technologies vertes. Chaque année, ils se donnent rendez-vous à Paris pour présenter, discuter et promouvoir les dernières avancées en matière de solutions vertes. L’objectif est de créer une dynamique forte allant dans le sens de la réduction de l’empreinte environnementale du numérique. En effet, face aux défis environnementaux sans cesse grandissants, la transition vers des technologies durables est essentielle pour la survie de la planète. La 3ᵉ édition du Salon Green Tech Forum a lieu les 21 et 22 novembre 2023 au Beffroi de Montrouge à Paris.
Cette grande rencontre est un rendez-vous professionnel consacré à la recherche de solutions durables et palliatives à la pollution numérique. L’évènement est organisé par Planet Tech Care.
Il rassemble les institutions, les organisations, les associations, les entreprises de services et de solutions IT green, les Start-up, etc. Pour toutes ces structures, le Salon Green Tech Forum est un moment de brassage et d’échanges, de réflexions en vue d’atteindre l’idéal commun : réduire l’empreinte environnementale du numérique.
Preuve de son opportunité et de son importance, l’initiative est soutenue par une kyrielle d’organismes publics et privés évoluant aussi bien dans le secteur du numérique que de la protection de l’environnement.
C’est l’ensemble des impacts négatifs directement liés à l'utilisation des technologies de l’informatique et de la communication. Cela entraîne :
Les équipements informatiques ont acquis une importance non négligeable de nos jours. Pour autant, leur production et leur utilisation portent un sérieux coup ressources naturelles dont dispose la terre.
En 2019, environ 0,2 % de l’eau consommée dans le monde, soit plus de 7 millions de m3, ont servi à la fabrication des appareils informatiques. 22 millions de tonnes d’antimoine, un minerai qui n’existe pratiquement plus, ont servi à la production des objets connectés.
Et, ce n’est pas tout : c’est en moyenne 800 kg de matières qui entrent dans la fabrication d’un ordinateur portable. Ces chiffres suscitent logiquement inquiétude quand on dénombre plus de 34 millions d'appareils et d’objets connectés à travers le monde.
37 % des émissions de gaz à effet de serre viennent de la seule étape de fabrication des appareils numériques. De son côté, l’usage digital des ressources et des données essentielles à la satisfaction des besoins des internautes se taille la part restante.
Trois sources sont principalement à l’origine de la pollution numérique.
L’utilité des ordinateurs, des téléphones portables et autres appareils connectés pour l’Homme n’est plus à démontrer. Seulement, la fin de vie de ces appareils est une préoccupation majeure.
En effet, ce sont des millions de ces équipements qui dorment dans les magasins, les tiroirs et les placards des maisons et des services. Certains sont remplacés par d’autres, plus sophistiqués alors qu’ils sont encore utilisables.
Selon l’ONU, c’est plus d’une cinquantaine de millions de ces déchets qui sont produits chaque année à travers le monde. Face à ce triste constat, le recyclage des déchets électroniques et électriques se présente comme une alternative viable.
Dans cette dynamique, certains éco-organismes œuvrent pour la collecte et le recyclage des déchets électroniques. C’est le cas d’Ecologic France. L’éco-organisme est l’un des acteurs majeurs officiant dans la filière recyclage en France.
Pour faciliter les opérations de collecte des déchets électroniques, Ecologic France a mis sur pied une déchetterie virtuelle, e-déchet. C’est une possibilité de plus pour les particuliers et les services pour organiser l'enlèvement de leurs déchets ainsi que leur acheminement vers les centres de tri.
Ce constat est alarmant. Il nous impose alors une prise de conscience et la mise en œuvre de mesures visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique sur notre planète.
Car, au-delà de l’importance de l’internet, son utilisation n’est pas sans répercussions sur l’environnement. Toutes ces raisons justifient la tenue du salon Green Tech Forum.
Le Green Tech Forum ce sont :
Depuis sa création en 2021, le Salon Green Tech Forum s’affiche comme un rendez-vous capital, où les acteurs de l’écosystème du Green IT se rassemblent. C’est en effet un creuset de réflexion à la définition d’alternatives communes aux problèmes environnementaux de l’heure.
Plus de 25 sessions vont rythmer cette édition du Green Tech Forum. Elles permettront aux participants de mieux cerner les conséquences du numérique sur notre environnement.
Ce qui devrait conduire à la définition de stratégies numériques responsables au sein des organisations respectives. Elles porteront sur :
Le Green Tech Forum, c’est aussi un vrai rendez-vous du donner et du recevoir. En effet, à la faveur d'ateliers thématiques, les participants découvrent les usages et solutions innovantes mis en œuvre ailleurs. C’est un lieu de partage d’expérience et d’idées pouvant inspirer le choix ou la définition de stratégies numériques responsables dans les organisations.
Le Salon Green Tech Forum offre l’occasion aux divers acteurs du secteur de la Green IT d’exposer à la face du monde leurs dernières innovations, les solutions allant dans le sens d’un numérique plus responsable. Au-delà des rencontres, des échanges, des espaces de networking, c’est aussi un moment d’acquisition de notions nouvelles, de découverte de solutions et outils innovants permettant d’accélérer la transition environnementale des structures.
Le Salon Green Tech Forum est organisé par Formule Magique sous le parrainage de Planet Tech Care. Cet évènement qui rassemble divers acteurs du secteur du Green IT se veut un creuset de réflexion et de définition de solutions innovantes pour la réduction de l’empreinte environnementale du numérique. Plusieurs conférences, ateliers et autres sessions sont prévues à la faveur de cette rencontre.
09/05/2023
Partager :
Selon des statistiques d’E-waste monitor datant de 2019, près de 54 millions de tonnes de déchets électroniques sont créés à l’échelle mondiale. Pour l’ONU, les DEEE sont donc devenus les principaux déchets produits dans le monde.
Sous l’égide des Nations-Unies, e-waste monitor publie un rapport qui établit un état des lieux sur le recyclage des DEE dans le monde. Il classe la France au premier rang des pays européens qui mènent une lutte efficace et courageuse contre les déchets d’équipements électriques et électroniques. En effet, le rapport mondial sur l’évolution des D3E dans le monde révèle qu’en matière de recyclage, la France a pris de l’avance sur les autres.
Ainsi, environ 60 % des déchets électroniques font l’objet de tri en vue d’une transformation éventuelle pour une seconde vie. Pour cela, le pays met en place toute une série de mesures.
Ces mesures visent à assurer une organisation optimale de la filière recyclage des déchets électroniques. Elles ont également vocation à impliquer de manière plus active les différents acteurs concernés par le sujet, notamment :
Ceci devrait permettre l’adoption par les uns et les autres de comportements plus responsables. Toutes choses qui devraient permettre de réduire le nombre colossal de déchets électriques produits chaque année.
En France, c’est en moyenne 20 kg de ces déchets qui sont produits chaque année par habitant. L’Hexagone fait partie, aux côtés des États-Unis, du Canada, de l’Australie, du Royaume-Uni, et de la Norvège notamment, des pays les plus prolifiques en la matière.
Les produits mis en cause sont :
À cela, il faut ajouter :
Et pour ne rien arranger, les utilisateurs de ces produits les remplacent bien souvent, trop tôt. La pandémie de Covid-19 n’a fait qu’intensifier le problème en entraînant la surconsommation des produits électroniques.
Ces statistiques valident alors la thèse de l’urgence d’agir pour réduire l’empreinte écologique de ces déchets. Pour résoudre le problème, la France n’a donc pas attendu l’Union Européenne.
C’est une loi promulguée en 2021, et qui est devenue effective à partir du 1er janvier 2022. La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire vise à inciter les producteurs et les consommateurs à revoir leur modèle de fonctionnement.
L’impact sera la réduction de la production des déchets et par ricochet la préservation des ressources naturelles, mais aussi de la biodiversité et du climat.
Cette loi de 130 articles à travers lesquels se mène une lutte contre le gaspillage comporte cinq volets :
Selon les termes de la loi, cette transition doit se faire en quatre étapes fixées par décrets. Toutefois, d'ici à 2040 la vente sur le marché des plastiques jetables à usage unique sera totalement supprimée.
C'est ainsi le mode de consommation des usagers qui est visé, car ce type de plastique est très ancré dans l’usage quotidien des Français.
Un premier décret fixe trois objectifs à atteindre d’ici à 2025.
Pour faciliter cette transition, quelques mesures d’interdiction sont prises, notamment :
Cela est relatif à une série d’informations que les producteurs ont l’obligation de mettre à disposition des consommateurs. L’État compte ainsi sur le sens de la responsabilité des citoyens pour une prise de conscience.
Ainsi, il faut rendre le tri davantage efficace par la mise en place d’un logo unique, la prise de dispositions pour le tri et une harmonisation des couleurs des poubelles. Par ailleurs, les producteurs sont contraints d’informer le public sur les produits fabriqués à base de perturbateurs endocriniens dans un format exploitable par des applications.
En outre, ils sont tenus d’afficher l’information sur la garantie légale de conformité pour faciliter la réparation gratuite ou le remplacement d’un produit usagé. Enfin, les opérateurs mobiles, en ce qui les concerne, doivent montrer à leurs clients à quoi équivaut leur consommation internet et mobile en émission de gaz à effet de serre.
Sur ce volet, la loi :
Pour atteindre cet objectif, il est prévu :
Enfin, sur ce dernier volet, la loi entend :
C’est l’innovation qui singularise la France dans son effort de lutte contre les déchets électroniques. Cet indice est une note que le producteur a l’obligation de faire apparaitre sur un produit lors de sa mise en vente.
Cette mesure vise à informer le consommateur, mais aussi à l’inciter à la réparation du produit grâce aux informations relatives à sa réparabilité. Pour l’heure, cette disposition prévue par la loi anti-gaspillage concerne les smartphones, les lave-linges, les ordinateurs portables, les lave-vaisselles, les nettoyeurs haute pression et les aspirateurs.
L’attribution de ladite note tient compte de cinq critères définis par le ministère de la Transition Écologique, notamment :
À travers cette mesure forte dont la France tient le lead en Europe, l’État entend relever le pourcentage de réparation d’appareils électriques et électroniques en panne. Actuellement, ce chiffre tourne autour de 40 %. Cette disposition devrait permettre de monter le curseur à au moins 60 % d’ici quelques années.
Toutes ces mesures mettent en valeur les efforts faits par la France concernant le tri et le recyclage des DEE, la plaçant ainsi parmi les pays les plus préoccupés par cette problématique.
27/04/2023
Partager :
100 % des utilisateurs déclarent qu'ils referont appel à Ecologic via le site e-dechet.com. C’est la grande tendance qui se dégage au détour de l’enquête de satisfaction sur la plateforme e-déchet.
C’est une opération commanditée par Ecologic, soucieux de mieux appréhender les avis de ses clients et d’améliorer ses services. C’est en effet pour réussir sa mission que l’éco-organisme a mis sur pied e-déchet.
Cette plateforme virtuelle qui lui sert de support pour la collecte et le recyclage des déchets électriques sur l’ensemble du territoire fait plutôt bonne impression, aux dires de ses utilisateurs.
Ecologic est un éco-organisme agréé par l’État. Il a la charge de la gestion des déchets d’équipements électroniques et électriques et s’assure du bon fonctionnement de la filière auprès des acteurs impliqués.
Pour mener à bien ses opérations de collecte des DEEE, la structure a mis sur pied e-déchet, une déchetterie virtuelle. Cette plateforme offre aux utilisateurs la possibilité d’organiser l’enlèvement de leurs déchets d’équipements électroniques et électriques.
Ceci se fait à travers trois volets différents. En effet, les entreprises qui le souhaitent peuvent choisir de :
C’est un sondage réalisé par le Cabinet Aviso de Lyon en octobre 2022. Le sondage concerne les usagers répertoriés sur le fichier Utilisateurs de la plateforme e-déchet.
Cette enquête de satisfaction sur e-déchet s’est faite sur la base d’un questionnaire soigneusement administré par Aviso aux utilisateurs répertoriés. Elle a permis de mettre en lumière leurs précieuses impressions sur leur expérience en tant qu’utilisateurs du site e-déchet.com.
Il faut dire que globalement, il y a de quoi se frotter les mains. Certes, il reste des axes d’amélioration.
Cependant, il n’en demeure pas moins que la solution e-déchet se démarque non seulement par son originalité, mais aussi par son efficacité. E-déchet offre un service réputé de qualité et reste une solution très utile pour des utilisateurs très satisfaits.
Cette satisfaction des utilisateurs de la plateforme s’appuie sur plusieurs axes différents. Il s’agit notamment de :
Dans l’ensemble, les utilisateurs affichent une très bonne impression de la plateforme de collecte des déchets électriques. En effet, 80 % des sondés se déclarent très satisfaits, et ce, quel que soit leur profil.
Un résultat très positif et d’ailleurs au-delà des standards du marché selon l’enquêteur. Cela explique donc à juste titre la grande confiance dont bénéficie e-déchet auprès de ses clients.
En ce qui concerne le niveau de recommandation, il est, lui aussi, extrêmement élevé. Plus de 96 % des personnes enquêtées se disent prêtes à recommander e-déchet à des proches ou à d’autres connaissances professionnelles.
Ces chiffres traduisent la pertinence et l’efficience des services offerts par Ecologic à travers sa déchetterie virtuelle. En effet, 100 % des utilisateurs affichent clairement leur intention de faire à nouveau appel à l’éco-organisme par le biais du site e-déchet.
Auprès des utilisateurs, Ecologic jouit d’une bonne notoriété. L’étude révèle en effet que 95 % des clients ont une bonne image de l’éco-organisme.
Là encore, nous sommes largement au-delà des standards qui tournent autour de 85 %. Dans ce pourcentage d’avis positifs, on retrouve près de 70 % d’avis "très positifs".
C’est la preuve qu’Ecologic se présente dans l’écosystème comme un acteur de poids de la filière DEEE. Les utilisateurs jugent par ailleurs efficaces et bien à propos les actions d’Ecologic pour la préservation de l’environnement.
Ils estiment par ailleurs dans leur grande majorité que l’éco-organisme dispose de collaborateurs professionnels et compétents et louent sa disponibilité. En effet, à les en croire, Ecologic est plutôt proche de ses utilisateurs et incite à l’action dans le cadre de la lutte pour la protection de l’environnement.
La belle notoriété de la plateforme e-déchet quant à elle s’appuie sur des leviers tels que :
e-déchet.com, une ergonomie appréciée
Même si des pistes d’amélioration demeurent, l’enquête de satisfaction sur e-déchet révèle que l’expérience des utilisateurs du site est facilitée par une ergonomie qui présente plutôt bien. Plus de 88 % des utilisateurs trouvent facile la démarche d’enregistrement d’une demande d’enlèvement de déchets.
Par ailleurs, 81 % de ces personnes sont au courant des services complémentaires offerts par Ecologic sur e-déchet et disent les trouver facilement. Cependant, certains utilisateurs souhaitent être rappelés par Ecologic afin d’être davantage informés sur les web services.
La prestation des services est certainement l’axe sur lequel résident beaucoup d’attentes selon cette enquête de satisfaction sur e-dechet. En effet, 60 % des utilisateurs jugent les informations compréhensibles sur le site, même si pour d’autres, la baisse du seuil de gratuité ne facilite pas forcément l’enlèvement.
Il n’empêche qu’Ecologic accompagne plutôt bien ses utilisateurs. C’est l’avis de plus 92 % des personnes enquêtées.
Sur le volet prestation d’enlèvement, plus de 93 % des utilisateurs ont marqué leur satisfaction.
Sur ce volet, le taux de satisfaction est tout aussi élevé avec 86,7 %. Par ailleurs, une nouvelle page Statistiques qui affiche l’ensemble des données du Reporting est disponible sur le site.
Sur la population des usagers ayant consulté cette page, environ 81 % affichent leur satisfaction.
En résumé, Ecologic et sa plateforme e-déchet jouissent d’une image très positive auprès des utilisateurs. Ceux-ci louent des valeurs telles que :
Toutes choses qui amènent ces usagers à envisager de continuer à utiliser les services proposés par la plateforme.
Cependant, l’enquête de satisfaction sur e-déchet montre qu’il existe des éléments d’insatisfaction. Ceux-ci témoignent fort de la nécessité de poursuivre les réflexions dans la perspective d’offrir des services de meilleure facture. Ces éléments d’insatisfaction concernent :
Au niveau de l’ergonomie du site, les points d’insatisfaction sont exprimés par approximativement 10 % des personnes sondées. Par ailleurs, malgré le nombre important de satisfaits, plusieurs attentes sont exprimées, notamment :
Cette enquête de satisfaction sur l’utilisation de la plateforme e-déchet révèle globalement un avis favorable des usagers du site. Cependant, les attentes des usagers constituent autant de pistes d’amélioration sur lesquelles Ecologic entend travailler pour se rapprocher encore davantage de ses clients.
01/02/2023
Partager :
La sobriété numérique constitue l’ensemble des dispositions prises pour diminuer le recours aux objets numériques et concevoir des services numériques au moindre impact environnemental. C’est l’un des volets sur lesquels La Gaîté Lyrique consacre ses actions.
Œuvrer de façon significative pour la réduction de l’impact environnemental du numérique sur notre planète. C’est la dynamique dans laquelle s’inscrit La Gaîté Lyrique.
L’établissement parisien s’active à travers l’initiation de plusieurs ateliers dans lesquels s’impliquent différents acteurs. Des acteurs qui, comme lui, sont soucieux d’inscrire la sobriété numérique à l’avant-garde des réflexions et des démarches au profit des collectivités.
Dans ce cadre, elle œuvre pour la collecte et le recyclage des déchets électroniques notamment. C’est donc un acteur de plus aux côtés d’Ecologic France dans l’action de récupération et de réutilisation des DEEE.
Établissement culturel situé à Paris, La Gaîté Lyrique met en relief les cultures post-internet. Elle veut apporter des réponses durables et efficaces aux défis culturels, sociaux, démocratiques et climatiques.
La structure, qui se positionne au carrefour entre arts et technologies numériques, se définit comme une Fabrique de son époque. Elle œuvre en synergie avec divers acteurs à travers la mise en œuvre de projets qu’elle veut concrets et adaptés aux réalités climatiques actuelles.
Ceci dans le but de changer les habitudes en faveur de la sobriété numérique. La Gaîté Lyrique a fait de son site web une plateforme d’expérimentation. Ceci dans le but d’identifier les leviers sur lesquels appuyer pour garantir la sobriété numérique.
La structure compte ainsi arrimer son mode de fonctionnement aux valeurs qu’elle véhicule.
L’évolution sociétale à laquelle nous assistons et dont nous bénéficions est intimement liée aux avancées technologiques. Le mode de vie individuel et collectif se caractérise désormais par une certaine aisance.
Mais il n’en demeure pas moins que ces mutations entraînent des effets facilement mesurables à différents échelons. Les appareils électroniques tels que les smartphones se sont immiscés dans le quotidien des hommes.
Le caractère compulsif de l’utilisation des applications qu’ils contiennent, accentue à bien des égards les défis écologiques. Qu’ils soient utilisés dans le milieu professionnel ou dans le cocon familial, les appareils électriques et électroniques assurent des commodités difficiles à ignorer.
Les tablettes, les téléphones, les téléviseurs et autres écrans connectés connaissent une surconsommation. C’est donc à juste titre que ces appareils, à eux seuls, sont responsables d’environ 10 % de la consommation d’électricité en France.
Cela équivaut à la consommation de plus de 8 millions de ménages. Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), le numérique est aussi un pollueur de notre environnement.
En effet, il est responsable d’approximativement 3,5 % des émissions de gaz à effet de serre. Une contribution d’ailleurs supérieure à celle de l’aviation civile et ses milliers de vols annuels. Pourtant, la tendance est à l’accentuation de ces indices dans les années à venir.
Selon des études menées, entre 50 millions et 100 millions de téléphones dormiraient dans les tiroirs. Mieux, certains téléphones sont rangés dans les placards et remplacés par d’autres, plus performants, après seulement quelques mois d’utilisation.
Face à ce tableau non moins inquiétant, les actions des structures engagées dans la recherche de solutions palliatives prennent tout leur sens. C’est bien dans cette démarche que La Gaîté Lyrique s’oriente à travers son programme Gaîté (Re)cycle lancé en septembre 2022.
Ce programme citoyen, dont le but est de contribuer à la sobriété numérique à travers la réduction de l’empreinte carbone, comporte plusieurs volets.
C’est une idée mise en œuvre avec la collaboration de Crealab Concept de Vitry-sur-Seine. Le principe est simple. Une fois par mois, des représentants de la structure partenaire de ce projet rencontrent le public.
La séance est consacrée à l’apprentissage de la réparation des appareils informatiques usagés. Chacun est donc invité à venir avec ses déchets d’équipements électriques et électroniques pour tenter de leur redonner vie.
L’équipe du Crealab apprend à ses étudiants occasionnels les principes de base de la réparation des appareils. Mais ils ne s’arrêtent pas là. Le temps est également mis à profit pour permettre au public d’en savoir un peu plus sur les Repair Cafés.
Leur histoire, leur fonctionnement et les bonnes pratiques à mettre en place sont aussi au menu des échanges. Une initiative idéale pour ressusciter un vieux téléphone, un fer à repasser, un grille-pain ou tout autre appareil électrique et électronique laissé à l’abandon.
Parallèlement au Repair Café, la Gaîté Lyrique a ouvert un point de collecte de déchets d’équipements électriques et électroniques dans ses murs. Le principe ne diffère en rien de la pratique habituelle de dépôt des piles ou autres appareils usagés dans les magasins.
Sont reçus dans ce centre improvisé des appareils électroniques et ceux du petit électroménager désuet. L’établissement entend ainsi aider au recyclage des appareils non utilisés et entassés dans les tiroirs.
Par ailleurs, les métaux contenus dans ces appareils sont utilisés pour d’autres fins. Ainsi, l’incitation du public à collaborer amplement à l’opération se fait créative.
Elle propose à tout individu qui apporte un objet, un bon de réduction pour une activité culturelle organisée dans ses locaux.
Ce projet est initié avec des partenaires spécialistes des secteurs de la collecte et du recyclage. Il devrait permettre de recueillir quelque 600 tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques.
Ces DEEE riches en matières premières se trouvent auprès de quelque 50 000 foyers du centre de la ville de Paris. Environ 95 % de ces déchets collectés pourront être recyclés pour d’autres utilisations
Ce point de collecte reçoit essentiellement les appareils qui fonctionnent grâce à une pile, une batterie ou au courant électrique jusqu’à 380 V. Cette opération n’inclut pas les articles électroménagers pesant plus de 3 kg.
Ces ateliers sont mis en place avec l’appui du Collectif BAM et de l’Académie du Climat notamment. Il concerne les personnes dont les appareils ne sont pas réparables au Repair Café ou qui ne souhaitent pas s’en séparer.
La Gaîté Lyrique offre la possibilité de suivre alors des ateliers de revalorisation par la pratique artistique. Ils se présentent comme un laboratoire, au sein duquel les participants s’investissent aussi bien dans la pratique que dans la réflexion.
C’est un creuset qui rassemble différents acteurs tels que des artistes, des designers, des écrivains. Entre eux, s’ouvre ainsi un espace de partage créatif pour trouver des palliatifs crédibles et efficients à l’impact environnemental du numérique.
L’initiative est inspirée par certains hackers et le mouvement Low-Tech particulièrement. La Gaîté Lyrique et ses partenaires veulent, à travers elle, susciter la réflexion pour revoir les procédés qui aboutissent à la réutilisation des appareils.
Pour l’ex-directrice générale de La Gaîté Lyrique, une tonne de cartes mémoire s’apparente à 1,5 kg d’or. Par ailleurs, d’une tonne d’ordinateurs usagés, on peut tirer jusqu’à 800 €.
C’est pourquoi l’établissement accorde une grande importance au circuit local de recyclage des déchets électroniques qu’elle met en place. Selon l’ancienne dirigeante, c’est un palliatif sérieux aux décharges sauvages en Afrique et en Asie.
Ces décharges installées à ciel ouvert causent des dommages colossaux aussi bien à l’environnement qu’aux individus.
28/12/2022
Partager :
C’est un lien fort qui s’est créé entre emploi et filière DEEE. En effet, la filière des déchets DEEE n’a pas d’impact que sur l’environnement.
Son champ d’influence s’élargit grandement, notamment au regard du nombre croissant d’emplois qu’elle garantit. Des milliers de personnes, actrices des secteurs de la collecte et du recyclage par exemple, disposent d’un contrat de longue durée.
Et les tendances pour les années à venir restent très encourageantes pour l’absorption d’un nombre croissant d’actifs.
Assurer la protection de l’environnement et une meilleure gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques. C’est ce qui a poussé les instances européennes à fixer le cadre de la mise en place d’une filière de collecte des D3E.
Depuis 2005, en France, quelques organismes agréés par l’État, parmi lesquels Ecologic officient dans le secteur. Leurs activités se résument autour de la collecte, du tri et du recyclage de ces déchets.
Chaque année, ils traitent environ 600 000 tonnes de déchets produits aussi bien par les ménages que les entreprises.
La filière qui est en plein essor se révèle d’un impact très positif sur la société, et ce, à bien des égards.
On n’en parlera jamais assez. Le recyclage des déchets d’équipements électriques et électroniques notamment est utile pour la société à plus d’un titre.
Sur le plan environnemental, l’impact direct de l’existence de cette filière est la réduction considérable des D3E. Ils étaient antérieurement convoyés vers les centres d’enfouissement ou dans les usines pour être incinérés.
Par ailleurs, on peut ajouter entre autres :
L’impact ici est saisissant. La filière de collecte et de recyclage des déchets d’équipements électriques et électroniques est le centre névralgique d’un système économique vertueux.
En dehors de son impact social, il permet de créer des emplois au profit des diverses couches sociales. Grâce à l’option du recyclage faite par l’Europe, une multitude de personnes trouvent de plus en plus d'emplois dans le secteur.
Les possibilités ici sont considérables et d’ailleurs en pleine croissance. Plusieurs catégories sociales occupent un emploi dans le secteur du recyclage.
La classe moyenne y est fortement représentée, mais également les personnes au niveau d’instruction inférieur.
Selon une étude menée par Rudologia dont les résultats ont été publiés au cours de cette année 2022, ce sont 14 500 emplois qui sont générés et qui gravitent autour du secteur du recyclage.
Ces actifs évoluent au sein des collectivités locales, des structures de transport ou encore des opérateurs de la filière. Environ la moitié d'entre eux, soit environ 6 862 personnes, disposent d’un contrat à temps plein.
Les emplois de la filière DEEE ont la particularité d’être pérennes. En effet, la filière a enregistré, au cours de la période 2015-2019, la création de 1000 emplois.
Ceci concerne essentiellement les activités liées à la logistique, le traitement, le réemploi et la réutilisation. On dénombre une multitude de métiers dans la chaîne de recyclage.
Désormais, le périmètre de comptabilisation des emplois créés par la filière est élargi à d’autres emplois du secteur. C’est le cas des agents qui travaillent au sein des déchetteries, mais aussi des réparateurs ou encore des emplois offerts par les magasins dans lesquels s’organisent des campagnes de collecte des déchets électriques et électroniques auprès des particuliers.
En effet, le développement de ces activités nécessite le recrutement d’un personnel supplémentaire.
Parmi les métiers pourvus par la filière DEEE, en voici quelques-uns dans le domaine de l’exploitation et du transport logistique :
Dans le domaine du développement commercial et du marketing, on a :
Cette filière embauche également des ingénieurs. Ils occupent des fonctions telles que :
Certains actifs tiennent aussi des rôles de coordination dans le fonctionnement de la chaîne de recyclage. Ils occupent des postes administratifs, notamment :
La tendance est bel et bien à la hausse des chiffres de l’emploi dans la filière DEEE. Parce qu’on observe une augmentation de la quantité des déchets produits par les consommateurs des équipements électriques et électroniques. Ce constat résulte d’un certain nombre de facteurs.
On observe un intérêt continu des consommateurs pour les équipements électriques et électroniques. Que ce soit dans les ménages ou au sein des entreprises, le constat est le même.
Le développement des technologies et les solutions qu’elles offrent pour le confort attirent davantage de consommateurs. L’automatisation et la digitalisation des processus de production accentuent quant à elles le rythme de consommation des équipements électriques et électroniques dans les entreprises.
Parmi les activités que mènent les organismes évoluant dans la filière DEEE, figure la prise de certaines mesures. Il s’agit de celles ayant pour finalité d’inciter les populations à développer le réflexe "recyclage".
C’est pour cela que des sensibilisations et d’autres initiatives allant dans le même sens se sont multipliées ces dernières années. C’est l’exemple de la collecte des DEEE que l’éco-organisme Ecologic organise à la faveur de l’AFM Téléthon depuis plus de 10 ans maintenant.
L’initiative a déjà permis de collecter plusieurs tonnes de déchets et de reverser plus de 200 000 euros au profit de la recherche pour la lutte contre les maladies neuromusculaires.
Amélioration des moyens de collecte
Au fil du temps, les structures qui officient dans la collecte des déchets affinent leurs moyens. En plus des sensibilisations, d’autres campagnes sont aussi organisées au cours de l’année.
Par ailleurs, elles prennent de plus en plus de dispositions pour recueillir les déchets produits par les différents acteurs. C’est le cas de la plateforme e-dechet qui s’adresse aux professionnels.
Le cadre légal entourant les activités de collecte et de recyclage incite les consommateurs, mais aussi et surtout les producteurs et les vendeurs à se sentir responsables de la génération des déchets. Ils participent de ce fait à la collecte de ces déchets.La filière DEEE, une filière d’avenir
Traditionnellement, le secteur de l’économie sociale est très consommatrice des actifs en réinsertion disponibles sur le marché de l’emploi.
Selon cette même étude, sur environ 2 100 personnes qui bénéficient d’un contrat d’insertion, on retrouve 1 400 opérateurs de gestion de déchets. Par ailleurs, 700 parmi eux officient dans le réemploi et la réutilisation.
L’embauche est d’ailleurs un critère sur lequel Ecologic par exemple, met l’accent dans le cadre de l’octroi de marché aux partenaires.
Le secteur des DEEE est un secteur sensible. En effet, les produits manipulés ici présentent au regard des composants entrant dans leur fabrication des caractéristiques différentes des autres produits.
Afin de préserver la santé et l’intégrité des acteurs du secteur, la formation est nécessaire pour assurer l’efficience et l’efficacité dans la mise en œuvre des activités.
L’étude révèle ainsi que plus de 90 ?s agents évoluant dans les structures impliquées dans la collecte et le recyclage suivent au moins une formation. Leurs capacités sont ainsi renforcées et ils peuvent manier les produits avec le professionnalisme requis et sans risques de nuisances.
Cela permet en outre à certains de ces actifs d’acquérir de nouvelles compétences ou de renouveler des certifications. Ces formations sont relatives notamment à :
Peu connue et peu mise en évidence, la filière DEEE se révèle pourtant d’une très grande utilité pour la communauté. En dehors du très précieux impact environnemental, cette filière est à l’origine de la création d’un nombre non négligeable d’emplois directs et valorisants.
25/10/2022
Partager :
Une nouvelle campagne publicitaire concernant la box WEeeTRI vient d’être lancée. Cette campagne est conçue pour accroître la notoriété de la WEeeTRI box, une borne de collecte des DEEE, les déchets des équipements électriques et électroniques. La campagne comprend des publicités en ligne et hors ligne, ainsi qu'une campagne de marketing sur les réseaux sociaux. L'objectif de la campagne est d'atteindre un public plus large que la cible habituelle du service en ligne de e-dechet.com qui s'adresse, en général, aux entreprises privées ou publiques.
La campagne publicitaire WEeeTRI est une nouvelle initiative de l’éco-organisme Ecologic via son service en ligne e-dechet.com. Elle a pour but de sensibiliser entreprises et collaborateurs à la collecte des DEEE, les déchets des équipements électriques et électroniques.
Cette campagne est importante, car elle contribuera à éduquer le public sur la bonne façon de trier ses déchets électroniques et contribuera à développer l'économie circulaire.
Elle vise à inciter les salariés et les entreprises à organiser des collectes de DEEE du bureau et de la maison sur le lieu de travail par la mise en place de WEeeTri Box.
Le plan média est un mix de Branding et de Performance.
L’audio digital offre des opportunités de communication grâce à des publicités ciblées, contextualisées et interactives. Pour résumer son attrait en quelques points :
Les spots audios seront diffusés en pré-roll ou mid-roll sur les principales plateformes web radio et streaming.
Elle permet de faire du ciblage en TV linéaire ou replay, c'est-à-dire qu'il est possible de différencier les publicités selon les foyers et selon des critères de ciblage bien définis : en fonction de données sociodémographiques, d'intérêts, géographiques, etc.. Cette segmentation la rend plus pertinente et plus efficace. Les spots TV seront diffusés sur les grandes chaines généralistes et business.
Plus souple car modifiable en direct, s’adaptant aux enjeux locaux et aux cibles, et plus impactant que l’affichage papier, le Digital Out Of Home est à l’honneur dans ce Plan Média, notamment grâce à son taux de mémorisation. En effet, selon une étude IAB, le DOOH présente 75% de taux de mémorisation, soit 30 points de plus que l’affichage traditionnel. La campagne sera déployée dans les gares et dans certains grands centres d’affaires.
La publicité sur les réseaux sociaux et sur les moteurs de recherche sont intégrés dans le plan média WEeeTRI. Ces incontournables canaux « à la Performance » renforcent le volet Conversion de ce Plan.
Les entreprises doivent porter une attention particulière à leur référencement afin de s'assurer que leur site web apparaît en tête des résultats dans un moteur de recherche. C'est pourquoi les articles et pages présentant la solution WEeeTRI et la campagne de pub WEeeTRI ont été optimisés pour correspondre aux attentes des internautes et des algorithmes en matière de SEO.
La campagne sera diffusée au cours du dernier trimestre 2022, en France.
La solution WEeeTRI est basée sur une box de collecte qui accueille les appareils électriques usagés en vue de leur recyclage. La WEeeTRI box est conçue pour recevoir les appareils du bureau et de la maison, un peu à la manière d'une mini déchetterie sur son lieu de travail.
Rendez-vous sur votre COMPTE pour créer votre compte puis écrivez à weeetri@ecologic-france.com pour confirmer votre participation à WEeeTRI.
Vous serez directement recontacté pour évaluer vos besoins en boxs et contenants.
Et vous recevrez en quelques jours, gratuitement, un pack comprenant une(des) box(s) WEeeTRI ainsi qu'un kit de communication pour informer vos salariés.
Il faut savoir que WEeeTRI est entièrement gratuite pour l'entreprise et les utilisateurs. Le seul objectif est de promouvoir le recyclage approprié des déchets électroniques.
Tous les petits appareils électriques et électroniques usagés du bureau et de la maison tels que des téléphones portables, sèche-cheveux, consoles de jeu, grille-pains, rasoirs ou encore des luminaires…
La solution WEeeTRI contribue à réduire la quantité de déchets électroniques envoyés chaque année dans les décharges en recyclant les matières et composants pour construire un monde plus durable.
03/10/2022
Partager :
Le modèle de consommation linéaire de la société actuelle doit prendre une tout autre direction si l’on veut atteindre les objectifs environnementaux. C’est là qu’interviennent les différentes méthodes de recyclage. Dans la pratique, on peut faire appel à des entreprises spécialisées dans la collecte de déchets électriques ou métalliques, notamment pour développer le recyclage des métaux en France.
La notion de RSE englobe tout impact de l’entreprise sur la société qui l’entoure. De ce fait, la société est amenée à mettre en place des dispositifs lui permettant de mesurer la prise en charge de ses déchets et l’atteinte des objectifs qui y sont liés.
Il est à noter que ces derniers sont inclus, et ce, de manière centrale dans la définition donnée par l’Union européenne de la RSE.
En partant de la RSE, vous pouvez aisément constater que la dimension environnementale est intrinsèquement liée avec deux autres notions fondamentales : le capital humain et l’économie.
De là, il en découle que la collecte et le traitement des déchets en tout genre deviennent une priorité dans la gestion des entreprises. Surtout si l’on veut réellement agir en faveur des différents ODD (Objectif de Développement Durable). Le recyclage des métaux en France s’impose alors comme un axe prioritaire de la politique de gestion des déchets.
En France, le recyclage des métaux commence à se généraliser. Cela est surtout poussé par une demande au niveau mondial. Depuis 20 ans déjà, on a pu constater une augmentation exponentielle des besoins en matières premières métalliques, en raison des situations économiques, sociales ainsi que sanitaires.
Au niveau planétaire, à l’heure actuelle, on note qu’environ un tiers des 60 métaux étudiés sont recyclés, et seulement à hauteur de 50 %. Mentionnons également que près de 34 éléments ne connaissent qu’un taux de recyclage en fin de vie de 1 %.
Sachez que votre entreprise peut bénéficier de certains avantages en optant pour la délégation de la gestion des déchets métalliques.
Afin de bien saisir l’intérêt de cette démarche de recyclage des métaux en France pour votre structure, il est intéressant, tout d’abord, de voir les bases de son fonctionnement.
En amont du processus de traitement et de recyclage, se trouve la collecte. Elle-même est précédée d’une phase de tri. Ce tri peut être effectué par votre entreprise pour faciliter la suite des autres démarches auprès des sociétés de traitement.
Dans un premier temps, il faut connaître les métaux qui sont dits ferreux. En règle générale, ce sont tous les déchets qui sont associés au fer et à l’acier. Ils proviennent des éléments lourds comme les voitures ou toutes autres constructions mécaniques. Ils peuvent aussi être issus d'actions de démolition de toutes sortes (bâtiments, chemin de fer, navire, pont, etc.). Dans leur revalorisation, ils seront surtout utilisés par les entreprises de sidérurgie.
Les déchets métalliques non ferreux sont la seconde catégorie de déchets métalliques. Quand on parle de recyclage et de collecte de déchets électroniques, on fait essentiellement référence à cette dernière catégorie. Ils proviennent des industries de transformation, mais aussi des articles électroniques en fin de vie (domestique ou industrielle).
Comment mettre en place la collecte et le recyclage des métaux dans votre organisation ?
Avant tout, en tant que représentant de votre entreprise, vous allez prendre contact avec la structure qui sera chargée de recycler vos déchets. Il peut, par exemple, s’agir de e-dechet pour la collecte des déchets électriques. Lors de cette discussion, vous mettrez en place les modalités qui seront associées à cette collaboration.
Dès lors, voici les différentes étapes de la démarche :
La boucle est ainsi bouclée. C’est de là que vient la notion d’économie circulaire qui réinjecte les déchets dans le cycle de production et de consommation.
Adopter une démarche de recyclage proactive présente de nombreux bénéfices. Premièrement, il s’agit d’une importante économie au niveau des ressources naturelles. Cette pratique vertueuse permet de réduire d’une manière considérable les exploitations minières dans le monde.
Deuxièmement, cette action permet aussi une réduction des émissions de CO2. C’est un corollaire qui est presque tout aussi important que la baisse des exploitations. En effet, en recyclant vos déchets métalliques en France, vous contribuez à une réduction de 20 ?s émissions de CO2, grâce à la réduction du transport de ces matériaux qui se trouvent ainsi au plus près des industries qui vont les réutiliser. De plus, le tri et la valorisation de déchets métalliques consomment moins d’énergie que la production initiale de ces matières premières.
Enfin, au-delà des bénéfices environnementaux, il faut évoquer la question financière. Le recyclage des déchets électroniques et métalliques constitue une nouvelle forme d’économie. Et plus les industries seront nombreuses à utiliser ces filières de recyclage, plus ces dernières seront structurées et plus importantes seront les économies générées.
Si une majorité des acteurs jouent le jeu, l’objectif que 65 ?s aciers utilisés soient issus du recyclage pourrait être atteint. De ce fait, le prix des métaux sera réduit de manière considérable. Ce qui fait que les coûts de production seront, eux aussi, impactés. Vous avez donc l’occasion de faire des économies tout en aidant la planète !
À l’heure actuelle, les effets des années de surconsommation des ressources se font ressentir à toutes les échelles. Les entreprises sont particulièrement impactées, car elles présentent une consommation de ressources plus importante : matières premières, énergie... Par ailleurs, leurs impacts sur l’environnement sont aussi plus conséquents que ceux des particuliers.
Parallèlement, cet été, nous avons connu, en France, des températures qui dépassent tous les maximums enregistrés au XX siècle. Si tout un chacun ressent les impacts du changement climatique, il devrait en être de même des solutions mises en œuvre pour faire évoluer la situation.
Ainsi, l’importance des enjeux liés à l’environnement et plus particulièrement à la gestion des déchets électroniques et métalliques peut être rappelée en quelques point principaux :
Les conséquences actuelles sont édifiantes pour la planète. Et les dommages continuent de s’aggraver. Si nous ne faisons pas le choix de faire évoluer nos pratiques maintenant, c’est l’avenir de toute l’humanité qui pourrait être remis en question.
Si les exploitations minières à grande échelle continuent, la dégradation de certaines biodiversités sera inversible. Ce qui pourrait conduire à la disparition de plus de la moitié de la faune et de la flore. Les prévisions pour 2 100 vont même jusqu’à annoncer que cela pourrait s’appliquer à plus de 2/3 des espèces connues.
En conclusion, le recyclage des métaux a de nombreux effets positifs pour la France, ses citoyens, mais aussi ses acteurs économiques. Il est donc important de continuer à en promouvoir les dispositifs afin que le recyclage devienne réellement l’une des fondations d’une démarche globale de développement durable.
03/10/2022
Partager :
Les panneaux photovoltaïques sont l'un des moyens les plus efficaces d'exploiter l'énergie solaire, mais ils ont aussi un côté sombre. En effet, en fin de vie, les panneaux photovoltaïques peuvent être difficiles à éliminer de manière responsable. S'ils ne sont pas recyclés, les panneaux continueront à libérer des matières dangereuses dans l'environnement une fois qu'ils auront été mis hors service. En termes de recyclage photovoltaïque responsable, la France montre l'exemple avec de nouvelles normes ambitieuses.
Les panneaux photovoltaïques sont des dispositifs qui convertissent la lumière du soleil en électricité. Ils sont utilisés pour alimenter les maisons et autres bâtiments.
Les panneaux solaires sont généralement fabriqués à partir de silicium. Ils doivent être éliminés correctement, car ils contiennent des matières dangereuses telles que le plomb et le mercure.
Le recyclage des panneaux solaires garantit que les substances toxiques ne sont pas rejetées dans l'environnement.
Le recyclage fait partie des techniques qui visent à mettre en place la résilience économique et climatique. Il peut prendre plusieurs formes dont le recyclage des déchets électroniques tels que les panneaux photovoltaïques.
La France dispose d'entreprises spécialisées utilisant des technologies uniques dans ce domaine. Les panneaux solaires sont majoritairement recyclés par des entreprises qui séparent les composants. Ces recycleurs vendent ensuite les matières premières aux fabricants ou utilisent les matériaux eux-mêmes dans la fabrication de nouveaux panneaux.
La France est à la pointe du recyclage des panneaux photovoltaïques et du développement des ressources renouvelables. En effet, notre pays est devenu un leader des énergies renouvelables. Le pays a été à l'avant-garde du recyclage des panneaux photovoltaïques et de l'expansion des ressources renouvelables, dans le but de répondre à ses besoins énergétiques avec des sources propres d'ici 2050.
L'engagement de la France en faveur des énergies vertes l'a amené à investir massivement dans l'énergie solaire, mais aussi dans l'éolien. Le pays a également investi dans l'énergie marémotrice et houlomotrice.
À leurs débuts, les panneaux solaires n'étaient pas aussi recyclables. Cela était dû principalement à la présence de matériaux qui n'étaient pas faciles à traiter lorsqu'ils atteignaient la fin de leur cycle de vie.
Les ingénieurs ont su remédier à ce problème. Leurs solutions font qu’à l’heure actuelle, seuls 5 à 6 % des composants des panneaux solaires ne sont pas réutilisables. Et la France se trouve en tête des initiatives.
Les plaques solaires ne sont pas un bloc uni, mais bel et bien un assemblage de pièces. De ce fait, le tout ne sera pas mis en récupération de la même manière. Pour bien comprendre la démarche de recyclage à mettre en place, la liste des éléments constitutifs vous sera utile :
Cette liste peut varier en fonction des constructeurs, mais elle donne une idée générale sur ce que contiennent les panneaux photovoltaïques.
Assimiler le concept de recyclage passe aussi par la connaissance des devenirs des différents composants. Cela pourrait être une bonne raison qui vous poussera à vous engager dans les panneaux solaires et à plus forte raison dans le recyclage de ces derniers.
Deux éléments se prêtent à un recyclage que l’on pourrait qualifier d’infini : le verre et l’aluminium. À savoir : ils représentent une part importante des composants utilisés pour la fabrication des panneaux solaires.
Pour le verre, il peut être refondu et utilisé dans la fabrication des bouteilles ou des bocaux. Grâce ce procédé, il peut être réemployé dans différents domaines. Il peut par exemple être transformé en fibre de verre. Matière principale utilisée dans l’isolation des logements sur le sol français.
L’aluminium, quant à lui, entre dans le cycle de recyclage des métaux. Ce qui implique qu’il servira dans la confection des ustensiles dédiés à un usage quotidien. Le recyclage des déchets électroniques va suivre à peu près le même processus.
Ce composant présente deux particularités par rapport aux deux précédents :
Ayant conscience de ses deux caractéristiques, vous pouvez maintenant comprendre le rôle qu’il joue dans le recyclage. Dans un premier temps, il peut être réutilisé pour refaire de nouveaux panneaux solaires. Cet élément est indispensable dans la transformation des énergies calorifiques en énergies électriques.
Les autres éléments sont utilisés de manière générale dans la construction de nouvelles plaques photovoltaïques.
Il est à noter que la durée de vie d’un panneau photovoltaïque peut atteindre les 30 ans. Le marché n’est ainsi pas encore à maturité, ce qui laisse à penser que des gains en termes de recyclage sont encore à venir.
Tout d’abord, soulignons que le processus peut être pris en charge par le revendeur de panneaux lui-même ou par des entreprises spécialisées en la matière. Mais que ce soit dans le premier ou le second cas, une ligne directrice de la démarche peut être dégagée.
Dans un premier temps, l’aluminium est pris en charge. Il représente 10 % de la masse totale d’un panneau. Dans la pratique, on le sépare des autres éléments. Cela fait, il prend un tout autre cycle de recyclage.
Il est à noter qu’il s’agit d’une des matières les plus rentables dans l’économie circulaire.
Le cuivre et l’argent sont ensuite récupérés. Pour ce faire, les câbles et les boîtiers électriques seront traités dans les différentes lignes de transformations de déchets. Le cuivre fait l’objet d’une forte demande sur le marché, ce qui fait que cette étape est particulièrement rentable.
Ces deux parties du panneau ôtées, il passe ensuite sous une machine qui le découpe en lamelle. Cette méthode permet l’extraction du verre, des composites et du silicium. Il est à noter que les trois composants suivent un cheminement différent et font chacun l’objet d’un traitement qui leur est propre.
Pour une entreprise, les actions mises en place dépendent souvent des gains que l’on peut en tirer. En la matière, l’opération de recyclage de plaque solaire ne manque pas d’arguments. Et pour ce faire, vous aurez à votre disposition un cadre légal qui vous accompagnera.
Les lois relatives à la transition énergétique sont nombreuses. Il existe un certain nombre de normes qui s'appliquent aux panneaux solaires. Elles ont l'avantage d'être appliquées lors de l'installation et à la fin de la vie du produit.
La législation est donc claire sur le sujet. L’entreprise qui s’est chargée de la mise en place de toute l’installation est tenue de récupérer les éléments lors du démantèlement. Par la suite, elle sera aussi dans l’obligation de trouver un organisme compétent en matière de recyclage.
Quand on sait que les considérations financières sont l'un des facteurs les plus importants dans la décision d'une entreprise d'investir dans un programme d'énergie solaire, le fait que cette opération puisse être rentabilisée est un point essentiel. C'est même l'un des points qui font la particularité de la politique française en matière de recyclage photovoltaïque.
Dans un premier temps, il est important de porter à votre connaissance que les sociétés qui prennent en main l’installation, l’import et les exports des panneaux photovoltaïques cotisent pour une redevance collective. Elles prennent également en charge le recyclage des panneaux photovoltaïques.
Pour les grands parcs de production solaire, l’affaire en est tout autre. La gratuité est ici presque atteinte. Dans la pratique, le recyclage génère des bénéfices. Et ce sont ces derniers qui serviront à financer toute l’opération.
Même si les actions commencent à se mettre en place progressivement, il est à souligner que les panneaux photovoltaïques en fin de vie sont encore très peu nombreux. Mais en prévision de la reconversion énergétique prochaine, l'État français et les organismes écologiques mettent en place des dispositifs pour faciliter le cycle de vie des outils de production d’énergie verte.
30/09/2022
Partager :
WE(ee)TRI ressources vidéos
31/08/2022
Partager :
Le processus d’échantillonnage des matières secondaires est primordial pour les différentes décisions technico-économiques. En effet, à la sortie des centres de tri, ces matières premières secondaires peuvent de nouveau être exploitées, pour un meilleur recyclage de ressources. Une journée technique est consacrée à ce thème afin de mieux le maîtriser.
« Échantillonner les matières secondaires pour la réussite du recyclage », tel est l’intitulé de cette journée dédiée au sujet de l’échantillonnage des matières premières secondaires. Il s’avère désormais que le recyclage est devenu au centre des préoccupations de nombreux acteurs. Par conséquent, il tend à s’industrialiser pour en augmenter l’efficacité.
Il faut effectivement avouer que la moindre erreur dans toute estimation de gestion des déchets pourrait entraîner d’importantes pertes financières. Cela pourrait également générer une certaine ambiguïté en ce qui concerne le processus opératoire déjà mis en œuvre.
Cette journée est mise au point par les groupes de réflexion « Recyclage et valorisation » et « Mime » (Minéralurgie et métallurgie extractive) de la SIM ou Société de l’Industrie Minérale. Elle s’est déroulée à Paris le 23 juin, quelques semaines après la 10e conférence internationale WCSB (World Conference on Sampling and Blending) de Kristiansand en Norvège (31 mai au 2 juin 2022).
Par ailleurs, il serait judicieux de rappeler que cette dernière couvre notamment les recherches effectuées sur la théorie de l’échantillonnage. Elle intéresse tout particulièrement les secteurs scientifiques et technologiques pour diverses raisons. Elle touche entre autres :
Pour revenir à cette journée technique consacrée à l’échantillonnage des matières premières secondaires, elle a un objectif précis. Il s’agit principalement de rassembler les principaux acteurs académiques et industriels désireux de confronter leurs expériences. Il sera question d’aborder ensemble la problématique relative à l’échantillonnage.
Le recyclage des déchets susceptibles de redevenir des matières premières est à l’heure actuelle au cœur des préoccupations. Cela passe indéniablement par la fragmentation et l’échantillonnage de la matière. Lors de cette journée du 23 juin, les acteurs principaux du traitement des déchets ont eu l’occasion de découvrir les différentes évolutions en corrélation avec la théorie de l’échantillonnage.
Il s’agit d’une journée où enrichir nos connaissances en ce qui concerne ce fameux concept d’échantillonnage. Y sont également abordés les sujets en rapport aux équipements requis pour ce projet et le recours à diverses disciplines complexes.
Pour un vrai succès du recyclage, il faudrait effectivement passer par cette étape d’échantillonnage des matières premières secondaires. Il s’agit d’un processus similaire à celui de l’échantillonnage des matières premières primaires. Maîtriser ces techniques permettrait en effet de réussir les démarches mises en place pour la réussite de différents projets de recyclage. Ce domaine se présente ainsi tel un grand défi.
La SIM invite notamment à connaître les bases et les avancées théoriques du principe de l’échantillonnage. Vous pouvez apprendre les bonnes pratiques qui se font en matière de recyclage des matériaux, des sols et des sédiments. Mais aussi découvrir les changements qui s’opèrent au niveau de la mine urbaine, concernant tout particulièrement la récupération et le recyclage des métaux et des minéraux valorisables.
Ces dernières décennies, la quantité des déchets ménagers a connu un accroissement exponentiel. L’urbanisation est l’un de ses principaux facteurs. Cela reste encore plus flagrant dans les pays en développement. De même, la composition de ces déchets est passée d’un profil organique à des matériaux de plus en plus complexes, comme cela peut être le cas des plastiques, des appareils électroniques en fin de vie et des emballages. Ils représentent d’importants risques pour l’environnement et pour notre santé.
La valorisation est donc devenue un grand pilier de la politique des déchets. Au niveau de l’économie circulaire, le recyclage se présente comme un processus contribuant à l’économie des matières premières. Il permettrait effectivement de réduire la pression à l’endroit des matières non renouvelables.
On voit dans le développement des filières du recyclage une grande volonté d’assurer une gestion plus cohérente et plus efficace des déchets. En ce qui concerne les matières premières secondaires, si leur recyclage est bien géré, elles pourront limiter l’usage des matières premières vierges, en étant efficacement réutilisées par les entreprises.
Si l’échantillonnage des matières premières primaires n’a pas mis de temps pour décoller, il a fallu quelques prises de conscience pour que ce processus d’échantillonnage s’applique également aux matières d’origine secondaire. Avec le recyclage qui commence à s’industrialiser de plus en plus, les différents acteurs n’ont pas le droit à l’erreur. Ils doivent effectivement bien gérer ces processus afin d’aboutir à une pleine réussite du recyclage.
Cette journée destinée à la théorie de l’échantillonnage des matières secondaires se présente comme un grand pas vers cet objectif. Découvrons en détail les éléments constitutifs de cette manifestation à travers son programme.
Constituée de 9 conférences, cette journée a vu la participation des académiques, des organismes publics et des industriels. Elle a abordé les bases et les fondements du principe d’échantillonnage des matières secondaires avant d’enchaîner sur les évolutions et les cas pratiques qui commencent à se démocratiser. Cela peut, par exemple, concerner les expérimentations réalisées dans les gisements ou d’autres milieux. On peut ainsi citer les zones fluviales, les sols pollués, les sédiments marins, les anciens sites industriels et les déchets liés aux cartes électroniques ou encore les DEEE.
La première partie de cette journée a commencé notamment par l’accueil des participants à la Société géologique de France (SGF). Son ouverture s’est faite sous l’égide du président du groupe de travail Recyclage et Valorisation, Philippe Cunin. Ce dernier a parlé, en particulier, des matériaux, des sols et des sédiments.
Puis s’est enchaîné un premier cycle de conférences. Voici un petit récapitulatif des conférences successives de cette première partie :
La deuxième partie des conférences s’est déroulée après le déjeuner. Les conférences se sont concentrées sur la thématique des mines.
Voici les détails :
La journée s’est achevée sur une conclusion apportée par Philippe Cunin.