La journée mondiale du climat 2021
07/12/2021
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Chaque année le 8 décembre, c’est la journée mondiale du climat. Cet événement a été créé par des ONG internationales françaises et belges pour rappeler l’importance de la menace du réchauffement climatique et la nécessité d'agir pour préserver la planète de ses effets. E-dechet vous dit tout sur cette journée spéciale qu’on appelle aussi la journée mondiale contre le changement climatique.
Les enjeux du réchauffement climatique
Au moins une fois par semaine, on entend parler du réchauffement climatique et de ses implications pour l'avenir de la planète. Il faut dire que la situation que nous vivons est particulièrement grave. Pourtant, les mesures qui sont prises ici et là ne sont pas suffisantes pour arrêter ce phénomène.
L'étude de la planète depuis sa formation montre l'alternance de périodes chaudes et glaciaires, qui ont toutes eu des conséquences très importantes pour la survie des espèces.
Aujourd’hui, la différence vient du développement de l’espèce humaine. L’impact des activités humaines s’est tellement accru au cours du siècle dernier qu’il met en danger la survie des toutes les espèces vivant sur Terre, y compris l’homme lui-même.
En effet, pour continuer à vivre comme nous le faisons aujourd’hui sans épuiser les richesses naturelles, il nous faudrait les ressources de 3 planètes au minimum…
Il apparaît ainsi évident que la situation ne peut plus durer. Nous devons adopter les mesures nécessaires pour que les générations futures d’êtres humains puissent continuer à vivre sur cette planète qui est la seule que nous ayons.
Les conséquences du réchauffement climatique si nous ne faisons rien
Le réchauffement climatique d'origine humaine aura des conséquences dramatiques pour les océans, la cryosphère et la production alimentaire mondiale.
Au niveau des océans
Les océans ont absorbé environ 25% des émissions de gaz à effet de serre produites par l'homme depuis les années 1980. En conséquence, ils sont plus chauds, plus acides et moins salés.
La concentration d'oxygène dans le milieu marin a diminué de 2 % en 60 ans et devrait encore baisser de 3 ou 4 points si les émissions de CO2 restent au même niveau.
En raison du réchauffement et de l'acidification, les réserves alimentaires issues des eaux tropicales peu profondes pourraient être réduites de 40 %, ce qui mettrait en péril notre capacité à nourrir la population mondiale.
Les vagues de chaleur marines sont plus fréquentes, plus intenses et plus étendues, comme celles qui ont ravagé la grande barrière de corail australienne. Les coraux, dont dépendent l'alimentation et la protection d'un demi-milliard de personnes, ne devraient pas survivre à un réchauffement de surface de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels.
D'un autre côté, la fréquence des événements extrêmes de type El Niño - qui provoquent des incendies de forêt, des maladies et affectent les cyclones - devrait doubler si les émissions ne sont pas réduites.
Inondations : 100 à 1000 fois plus de dégâts d'ici à 2100
La hausse du niveau des mers pourrait faire déplacer 280 millions de personnes dans le cas d’un scénario optimiste avec une augmentation contenue de 2 °C seulement de la température mondiale par rapport à l'ère préindustrielle.
Avec un accroissement prévisible de la fréquence des cyclones, de nombreuses mégapoles côtières, mais aussi de petits États insulaires, seraient touchés par des inondations chaque année à partir de 2050.
Il faut ajouter que la fonte irrépressible des glaciers de toute la planète va considérablement amplifier la hausse du niveau des océans.
Pergélisol : 99% pourrait fondre d’ici à 2100
Jusqu'à 99 % du pergélisol, la couche du sol qui reste gelée en permanence, pourrait fondre d'ici à 2100 si le réchauffement climatique continue au même rythme et libère davantage de gaz à effet de serre.
Toutefois, dans un scénario optimiste, la zone touchée pourrait être limitée.
Malgré tout, les niveaux de mercure et de substances toxiques dans l'eau potable devraient augmenter avec la fonte des glaciers et du pergélisol, dont on estime qu'ils contiennent près de 800 000 tonnes de mercure.
Le spectre de la crise alimentaire mondiale
Si les températures mondiales augmentent de 2°C en moyenne, le risque d'insécurité alimentaire sera très élevé, alors même que ce sera environ 9 milliards de personnes qui devront être nourries en 2050.
En effet, il faut savoir que la production alimentaire mondiale baisse de 10% chaque fois que la température augmente d’un degré.